De récents articles ont souligné une inquiétude au sujet du poulet connu sous le nom de « strie blanche », dont la viande fraîche achetée à l’épicerie comporte des lignes blanches, selon ce que certaines personnes ont pu observer.
La recherche à ce sujet a été réalisée sur des poulets qui deviennent beaucoup plus gros que les poulets élevés au Canada. Les données font référence à des poulets transformés à l’âge de 59, 61 et 63 jours, alors qu’au Canada, les poulets ne sont pas aussi gros et sont plus couramment transformés vers l’âge de 35 jours, à un poids moyen de 2 kilogrammes. Nous voyons certains cas de « stries blanches » dans la viande de poitrine au Canada, mais ils ne sont probablement pas aussi fréquents étant donné que nos poulets ne deviennent pas aussi gros.
Il est important de signaler que le cas de stries blanches et les autres cas semblables ne présentent pas un risque pour la salubrité alimentaire et que le poulet demeure un choix nutritif. Une analyse nutritionnelle récente réalisée par Silliker labs indique que le poulet est une source de protéine saine et maigre.
« Dans le cadre d’une saine alimentation qui inclut une variété d’aliments d’origine animale et végétale, le poulet canadien demeure une excellente source de nutrition. En tant que diététiste-nutritionniste autorisé, je recommande non seulement le poulet comme une option saine, mais je continuerai à le faire et je ne changerais pas mes conseils à la lumière du présent rapport. Toutes les coupes de poulet, donc la viande blanche et la viande brune, sont une source d’éléments nutritifs importants comme la protéine, le zinc, le fer, le magnésium, le potassium, le phosphore et les vitamines B, notamment B1, B2 et B12, pour n’en nommer que quelques-uns, qui sont nécessaires à la santé pour tous les âges. »
– Doug Cook, diététiste-nutritionniste autorisé, maîtrise en santé publique, CDE
Doug a écrit un blogue avec plus de détails à ce sujet (à notre demande et nous l’avons rémunéré). Vous pouvez le lire ici.
C’est vrai : Les poulets croissent plus rapidement de nos jours que par le passé. Cependant, cela est attribuable aux programmes d’élevage et à l’efficience alimentaire. En fait, les taux de mortalité, les problèmes de boiterie, les taux de condamnation et les problèmes d’ascite chez le poulet ont tous diminué de façon marquée en même temps que les taux de croissance ont augmenté1,2,3. Il est également important de signaler ce qui ne fait pas croître les poulets plus rapidement : les hormones ou les stéroïdes. Ces produits sont illégaux dans la production de poulet au Canada depuis avant les années 1960.
Étant donné que les oiseaux sont plus efficaces pour ce qui est de convertir les aliments en muscles, moins de terres sont nécessaires, moins de fumier est produit, moins de combustibles fossiles sont utilisés et moins d’émissions sont générées, ce qui entraîne des impacts environnementaux réduits.
Le Canada dispose d’un programme national de soins aux animaux obligatoire, appliqué et vérifiable, qui est fondé sur le Code de pratiques du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage. Il a été élaboré en consultation avec plus de 40 intervenants et sa mise en œuvre a été appuyée par les organismes de soins aux animaux, les associations de vétérinaires, les professionnels de l’industrie et plus encore.