Des générations de familles canadiennes ont entrepris de produire du poulet avec beaucoup de passion. Sylvie Donkersgoed est une de ces productrices de poulet qui tient à maintenir son héritage agricole.
« Je suis née et j’ai grandi dans l’industrie du poulet », affirme Sylvia.
Aujourd’hui, Sylvia dirige sa propre ferme de productions diversifiées, près de celle de son frère, dans le sud de l’Alberta. Elle fait l’élevage de 50 000 poulets par cycle de production dans deux grands poulaillers, en plus de cultiver le mil (fléole des prés) et le canola, principalement pour les marchés d’exportation.
Afin de poursuivre la tradition familiale, chacun des enfants de Sylvia a travaillé à la ferme. En plus de s’occuper de la ferme, Sylvia participe activement au développement de la communauté de production de poulet et a déjà occupé la présidence du conseil d’administration des producteurs de l’Alberta.
« Ce que nous aimons dans la production de poulet, c’est que cette industrie offre une stabilité nous permettant de participer à d’autres types d’activités agricoles, et ce, tout en se souciant moins que notre rentabilité puisse chuter à un niveau impossible à gérer, explique Sylvia. En effet, il est plus facile de supporter l’instabilité des autres marchés de la production agricole grâce à la base solide qu’offre l’industrie du poulet. »
Sylvia est positive face à l’avenir puisque l’industrie est en constante évolution afin de mieux répondre aux questions et aux besoins des consommateurs. « L’avenir de l’industrie s’annonce stimulant, affirme-t-elle. Je crois que le poulet deviendra de plus en plus populaire auprès des consommateurs et qu’il demeurera leur premier choix parmi les viandes offertes sur le marché. »