La gestion des mortalités a toujours fait partie des exigences du programme de salubrité des aliments à la ferme et l’importance de ces mesures a été soulignée par les récentes leçons tirées des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). L’ACIA a indiqué que la gestion des mortalités dans certaines installations infectées était une source de préoccupation pour la propagation de l’IAHP à d’autres fermes et dans l’environnement immédiat.
Quelques points clés à retenir et à renforcer avec l’ensemble du personnel de la ferme :
Le risque d’une mauvaise gestion des mortalités est d’attirer des oiseaux sauvages dans la ferme, qui pourraient alors être porteurs de l’influenza aviaire. Dans certains cas, les oiseaux domestiques ont contracté l’influenza aviaire par une mutation qui est généralement présente chez les mammifères infectés, ce qui indique que les charognards ont probablement mangé un mammifère atteint de la grippe aviaire hautement pathogène et l’ont ensuite transmise au troupeau domestique. Plus le virus se mélange entre les oiseaux et les mammifères, plus il y a de chances que de nouvelles mutations se développent.
L’ACIA et l’Agence de la santé publique du Canada s’inquiètent de plus en plus, car l’infection et la propagation parmi les mammifères sauvages constituent une préoccupation croissante pour la santé publique.