Le 17 septembre, Statistique Canada a publié les données de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour le mois d’août. Pour la première fois depuis février 2021, l’IPC d’ensemble a chuté dans les limites de 2,0 % que s’était fixées la Banque du Canada. La Banque du Canada a commencé à relever les taux d’intérêt en mars 2022 pour lutter contre l’inflation, et a maintenant commencé à les réduire en raison du ralentissement de l’économie. Cela se reflète dans les données de l’IPC et d’autres mesures, comme la hausse du taux de chômage, qui laissent entendre que les réductions de taux se poursuivront.
Malgré ces progrès, l’inflation pour les principales protéines de viande demeure supérieure aux limites de 2,0 %, menée ce mois-ci par le porc, dont les prix ont augmenté de 8,7 % par rapport à l’an dernier. Les prix du bœuf ont augmenté de 7,4 % pendant cette période. Bien que toujours au-dessus du niveau de l’IPC d’ensemble, l’inflation du coût du poulet a été beaucoup moins élevée au cours des douze derniers mois, augmentant de 2,4 %.
Dans le graphique ci-dessus, nous pouvons voir la force relative des augmentations de prix pour les trois principales protéines depuis 2013. Comparativement au niveau de référence de 2002, un dollar permet aujourd’hui d’acheter environ deux fois moins de poulet et un peu plus que trois fois moins de bœuf qu’à l’époque. Les prix du porc ont augmenté beaucoup moins au cours de cette période que ceux du poulet ou du bœuf.