Le rapport du comité scientifique du Code de pratiques du secteur de la volaille qui a précédé les Codes de pratique et a fourni un examen de la documentation actuelle sur certains sujets, a été achevé en 2013. Dans ce rapport, une section spécifique sur « L’enrichissement » n’a pas été pris en compte; néanmoins le nombre de recherches (démontrant un intérêt pour ce domaine) a considérablement augmenté depuis la publication du document de 2013 (tableau 1). Pour rappel, lors de la rédaction du rapport scientifique, les scientifiques ont été invités à rendre compte de la littérature évaluée par les pairs, sans formuler de recommandations basées sur cette littérature. Le rapport inclut désormais le plus grand nombre d’articles que l’auteur a pu trouver pour la période 2014-2020.
Comme le rapport scientifique de 2013 ne contenait pas de document sur l’enrichissement, les résultats de ce rapport ont été répartis dans les trois catégories des trois cercles de Fraser, qui ont été utilisés dans le rapport de 2013 (fonctionnement biologique, états affectifs et vie naturelle), et les conclusions, basées uniquement sur la littérature évaluée par les pairs, sont incluses à la fin du rapport. Encore une fois, il ne s’agit pas de recommandations. Alors que les premiers articles se concentraient principalement sur le fonctionnement biologique, les articles plus récents s’intéressent surtout à la santé émotionnelle, aux préférences, etc. des oiseaux.
Les définitions du terme « enrichissement » varient, mais il s’agit essentiellement d’une « amélioration de l’environnement des animaux en captivité, qui augmente les possibilités comportementales de l’animal et conduit à des améliorations de la fonction biologique… » (Riber et coll., 2018). Ces objectifs intègrent l’amélioration du fonctionnement biologique et la stimulation du cerveau pouvant ainsi entraîner une réduction du stress.
Les enrichissements sont souvent abordés sous l’angle d’un certain nombre d’avantages. Parmi ceux-ci, l’augmentation de l’activité qui, en ce qui concerne le fonctionnement biologique, est souvent liée à l’amélioration de la santé des os ou des pattes, et à la réduction de la gravité de la pododermatite. Certaines recherches menées entre 2014-2020 vont dans ce sens, tandis que d’autres programmes de recherche ne le font pas, et cela peut dépendre du type d’enrichissement testé. Il en existe beaucoup, c’est pourquoi ils ont été séparés ci-après, dans la mesure du possible.
Les perchoirs constituent un enrichissement pour les oiseaux de la famille des Leghorns, dont un pourcentage élevé les utilise. Cependant, les recherches menées sur les poulets de chair semblent différer en ce qui concerne la préférence des oiseaux pour les perchoirs (voir la section sur le comportement ci-dessous). De nombreux articles ont testé les perchoirs pour poulets de chair du point de vue de leur fonctionnement biologique. Kiyma et coll. (2016) ont testé l’effet des perchoirs par rapport à l’absence de perchoirs sur les performances et les paramètres de santé des poulets commerciaux Ross 308. Leurs résultats indiquent qu’environ 7,36 % des poulets de chair utilisent des perchoirs. Aucune différence de croissance n’a été observée en réponse au traitement, mais les lésions du coussinet plantaire ont été réduites lorsque les oiseaux disposaient de perchoirs dans leur environnement. Aucun effet n’a été constaté sur le poids des carcasses, mais la viande de poitrine semblait moins rouge lorsque des perchoirs étaient inclus dans les enclos. Les auteurs ont conclu que les perchoirs peuvent réduire l’effet des lésions du coussinet plantaire et réduire l’inflammation du muscle de la poitrine, pouvant entraîner une augmentation de la rougeur.
Une autre étude, réalisée par Aksit et coll. (2017) a examiné des poulets de chair (700 Ross 308, sexes confondus) avec et sans perchoirs, en combinaison avec un éclairage fluorescent par rapport à un éclairage à DEL. Bien que ces auteurs aient constaté une réduction du poids corporel précoce lorsque l’éclairage à DEL était combiné à des perchoirs, il n’y avait pas d’effet à 42 jours. Aucune différence n’a été constatée au niveau de la résistance à la rupture du tibia, ce qui suggère que les mouvements de montée et de descente vers les perchoirs n’ont pas amélioré la qualité osseuse. Ce résultat a été confirmé par l’absence de différence dans la note de démarche. Les perchoirs ont eu un impact sur la couleur de la viande, le muscle de la poitrine étant plus jaune/rouge que chez les poulets de chair sans perchoirs. Cette dernière donnée est à l’opposé de ce qui a été indiqué dans l’article de Kiyma et coll. (2016).
Une vaste étude a été réalisée dans laquelle les poulets de chair avaient accès soit à des perchoirs, soit à des plateformes, soit à aucun dispositif d’enrichissement (Kaukonen et coll., 2016). Les données ont été collectées dans quatre fermes commerciales, avec 4 à 6 troupeaux testés par ferme. Les producteurs ont suivi l’utilisation des dispositifs d’enrichissement. Une fois de plus, les perchoirs ont été rarement utilisés, et ce traitement a été retiré de l’étude. Toutefois, les producteurs ont constaté que 50 à 100 % des poulets de chair utilisaient les plateformes plus larges. Les résultats ont montré que la santé des pattes était nettement meilleure lorsque les poulets de chair disposaient de plateformes en comparaison avec l’absence de dispositif d’enrichissement (amélioration de la note de démarche, de la fréquence et de la gravité de la dyschondroplasie tibiale).
Toutefois, toutes les études n’ont pas constaté d’amélioration en matière de santé des pattes lorsque les plateformes ont été testées. Bailie et coll. (2018) ont testé différents types de perchoirs en plus des plateformes concernant la santé des pattes des poulets de chair. Concernant la santé des pattes, les auteurs ont conclu que l’utilisation de plateformes ou de perchoirs n’apportait aucune amélioration. Par ailleurs, Kaukonen et coll. (2017b) ont testé des poulets de chair élevés sur des plateformes et d’autres sans dispositif d’enrichissement. Ils n’ont pas constaté d’effet négatif des plateformes sur la santé des pieds ou l’état de la peau du jarret, mais n’ont pas non plus fait état d’améliorations.
Les données précédentes indiquent clairement que les poulets de chair préfèrent les grilles ou les plateformes aux perchoirs standard. Baxter et coll. (2020) se sont ensuite intéressés à la détermination des besoins en espace des perchoirs pour les poulets de chair par rapport à un traitement témoin. Concernant la productivité et la santé, les groupes de poulets de chair ayant le plus grand nombre de perchoirs par oiseau présentaient moins de troubles graves au niveau des pattes, mais aucun effet n’a été observé sur les notes de démarche. Aucune différence n’a été constatée pour d’autres paramètres de production ou d’autres paramètres de santé.
Bailie et O’Connell (2015) ont testé des poulets de chair (quatre poulaillers, répliqués quatre fois) avec ou sans ficelle, et avec ou sans perchoirs, en fonction d’un certain nombre de paramètres. Concernant le fonctionnement biologique, les auteurs ont constaté que la capacité à marcher (la note de démarche à 3 et 5 semaines) était améliorée par l’apport d’une ficelle.
Yildirim et Taskin (2017) ont testé l’effet d’un certain nombre de types d’enrichissement, par rapport à un groupe témoin sans enrichissement, sur 280 oiseaux Ross 308 de sexes confondus. Les traitements d’enrichissement comprenaient l’ajout d’un perchoir, d’une botte, de miroirs ou de poussière, et ont été testés jusqu’à 42 jours. Les techniques d’enrichissement n’ont eu aucun effet sur les paramètres de productivité, y compris sur le gain de poids. Il n’y avait pas non plus d’effet sur le poids des organes lymphoïdes ou sur les températures rectales à 21 ou 42 jours d’âge. Toutefois, dans cette étude, tous les groupes d’enrichissement ont amélioré leur note de démarche, suggérant une amélioration de la santé des pattes avec l’ajout de l’un ou l’autre des enrichissements.
De Jong et Gunnink (2019) ont testé des combinaisons de dispositifs d’enrichissement. Dans leur étude, des groupes de poulets de chair ont été logés soit dans un groupe témoin sans enrichissement, soit dans des groupes enrichis (bottes, perchoirs et chaînes de becquetage en métal) sans lumière naturelle, soit dans des groupes enrichis avec l’ajout de lumière naturelle. Les groupes d’enrichissement n’ont présenté aucun effet sur la boiterie, la dermatite du coussinet plantaire, la brûlure du jarret, la propreté ou les blessures.
Deux études sur les rampes ont été menées par Ruiz-Feria et coll. (2014). Ces auteurs ont testé l’effet des rampes et de la distance entre la moulée et l’eau, sur la solidité des os et des tendons ainsi que sur la productivité des poulets de chair Ross 708. Leur première étude a testé des distances entre les ressources de 1,0, 3,3 ou 6 m. Ces distances n’ont eu aucun effet à 49 jours sur la résistance à la rupture des os, la latence au couchage (mesure de la santé des pattes), les lésions du coussinet plantaire ou le poids corporel. Les oiseaux qui devaient marcher plus loin présentaient moins de graisse abdominale. Dans leur deuxième expérience, les traitements, testés sur des poussins mâles Cobb, comprenaient deux distances et des rampes (avec ou sans). Les traitements n’ont pas eu d’effet significatif sur la résistance à la rupture des os; les oiseaux ayant reçu des rampes avaient une résistance à la rupture des tendons inférieure à celle des poulets de chair n’ayant pas reçu de rampes, ce qui laisse supposer une moins bonne intégrité des tendons. Le temps de latence au couchage (mesure de la santé des pattes) était plus long en l’absence de rampes. Les auteurs ont conclu que la distance avait peu d’impact sur les paramètres de santé mesurés pour les pattes et que la présence de rampes avait un effet négatif sur l’intégrité des tendons.
Les bottes carrées peuvent être une source facile d’enrichissement pour les poulaillers de poulets de chair. Bailie et O’Connell (2014) ont permis à des poulets de chair (deux poulaillers de 23 000 oiseaux) d’accéder à 45 bottes ou 30 bottes par poulailler. Cette étude a été répétée sur six troupeaux. Dans ce cas, l’augmentation du nombre de bottes n’a pas eu d’effet sur la capacité à marcher lors du test de note de démarche, mais la latence au coucher (l’oiseau est encouragé à se lever) était plus longue dans le groupe des 30 bottes, ce qui laisse supposer une moins bonne santé des pattes. Aucune différence n’a été constatée dans les données de productivité, ni dans l’activité comportementale générale, ce qui laisse supposer que l’augmentation du nombre de bottes n’a pas amélioré le bien-être de manière significative.
Un groupe japonais a testé la présence de bottes de foin et de perchoirs, comparée à l’absence d’enrichissement, sur des poulets de chair en fonction d’un grand nombre de variables. En testant 4 poulaillers et environ 21 500 oiseaux, ce groupe a constaté une réduction des lésions du coussinet plantaire chez les femelles uniquement, mais pas chez les mâles, lorsque des bottes et des perchoirs étaient inclus (Ohara et coll., 2015).
Un autre essai a testé l’impact des bottes de paille, des écales d’avoine ou des bottes de paille et des écales d’avoine en tant que dispositifs d’enrichissement (dans le but d’encourager l’activité de bain de poussière) sur les performances et le comportement des poulets de chair commerciaux (Baxter et coll., 2018b). Concernant les performances, aucune différence n’a été observée sur le poids corporel, la qualité de la litière, la qualité atmosphérique ou les lésions du coussinet plantaire. Toutefois, les poulets de chair ayant reçu des écales d’avoine, ou des écales d’avoine et des bottes, ont obtenu de meilleures notes de démarche que ceux ayant reçu uniquement des bottes, indiquant une amélioration de la santé des pattes.
Vasdal et coll. (2019) ont examiné l’impact d’un certain nombre de traitements d’enrichissement, par rapport à l’absence d’enrichissement, sur la note de démarche et le comportement des poulets de chair. Les traitements comprenaient de la tourbe, des bottes de foin et des plateformes surélevées. La note de démarche a été examinée pour mesurer la santé des pattes, et l’étude a révélé une tendance(P=0,07) à l’amélioration de la santé des pattes des poulets de chair, quel que soit le traitement d’enrichissement.
Pederson et coll. (2020) ont concentré leur étude afin de déterminer si huit types d’enrichissement, comparés à un témoin non enrichi, amélioreraient la santé osseuse et les caractéristiques musculaires des poulets de chair, et notamment si l’enrichissement aurait un impact sur les myopathies du muscle de la poitrine. En fixant une distance de 7 m entre la moulée et l’eau, l’os tibiotarsien était plus large que chez les oiseaux enrichis avec des bottes de paille. Le placement de panneaux verticaux dans les enclos a permis d’élargir les muscles des pattes par rapport aux traitements avec du fourrage grossier, 3,5 m entre la moulée et l’eau et des bottes de paille. Aucun autre effet n’a été constaté, y compris des effets sur le filet de bois ou des infections bactériennes. Les auteurs ont conclu que certains enrichissements peuvent améliorer la santé grâce à des os plus larges et des muscles plus importants.
Une étude intéressante a été menée par Meyer et coll. (2019) dans laquelle ils ont testé un nouveau dispositif d’enrichissement – des faisceaux laser sur le sol, et ont comparé ces poulets de chair à des poulets de chair témoins sans enrichissement de 0 à 42 jours. Le laser était censé simuler des prédateurs. Les données ont montré que les oiseaux traités au laser présentaient une consommation de moulée et un gain journalier plus élevés, un meilleur indice de transformation des aliments et des poids corporels de marché plus importants. Toutefois, aucun effet n’a été constaté sur les lésions du coussinet plantaire, les ampoules de bréchet, la qualité du tibia ou les paramètres environnementaux.
Jacob et coll. (2020) ont mené une étude sur l’effet d’un son (musique) et de lumières à DEL (lumière stroboscopique rouge ou bleue) pendant 6 minutes par jour sur le poids corporel . Les résultats ont montré que les oiseaux exposés à l’enrichissement léger étaient les plus légers, tandis que les poids corporels les plus élevés ont été observés chez les poulets de chair n’ayant bénéficié d’aucun enrichissement à 35 jours.
Un certain nombre d’études ont été menées avec des systèmes de plancher ou des types de litière, qualifiés par les auteurs comme des « enrichissements ». Il n’est cependant pas certain que tous ces éléments répondent à la définition de l’enrichissement.
Les « enrichissements » à base de litière ont été testés quant à leur impact sur la productivité. Kaukonen et coll. (2017b) ont testé des poulets de chair élevés sur des copeaux de bois, de la paille broyée et de la tourbe. Leurs résultats ont indiqué que la santé des pattes était meilleure lorsque les poulets de chair étaient élevés sur de la tourbe plutôt que sur des copeaux de bois ou de la paille broyée. L’humidité de la litière ne différait pas entre la tourbe et les copeaux de bois à la fin des tests. Les auteurs ont conclu que la tourbe est une source viable de litière, mais ils ont également souligné l’importance de la gestion de la litière.
Une étude menée sur quatre troupeaux de poulets de chair a comparé les paramètres de productivité des poulets de chair logés sur une litière conventionnelle par rapport à un système de filet. Aucun effet du système de plancher n’a été constaté sur le poids corporel, l’ITA ou la consommation de moulée. Toutefois, le sol en filet a entraîné une augmentation des ampoules de bréchet (Li et coll., 2017).
Les revêtements de sol perforés ont également fait l’objet d’un certain intérêt en tant qu’enrichissement. Alves de Almeida et coll. (2017) ont testé des poulets de chair logés sur des copeaux de bois traditionnels par rapport à un sol perforé en plastique. Les résultats comprenaient des seuils d’ammoniac et de CO2 plus élevés dans le traitement aux copeaux de bois. La production de viande était plus élevée pour les mâles, mais numériquement plus importante lorsqu’ils étaient élevés sur un sol perforé. Les oiseaux élevés sur des sols perforés étaient plus propres et présentaient un meilleur état des jarrets, mais aucune différence n’a été observée en ce qui concerne les ampoules de bréchet.
Dans le but d’améliorer les lésions du coussinet plantaire, Chuppava et coll. (2018) ont testé quatre systèmes de plancher différents, dont certains peuvent s’ajouter à la complexité environnementale. Ces auteurs ont testé la litière au sol, la litière avec chauffage au sol, un sol en caillebotis partiel (50 %) avec litière, et un sol en caillebotis intégral avec un espace de bain de sable. Le poids corporel des poulets de chair était plus élevé lorsqu’ils étaient élevés sur le sol entièrement en caillebotis, mais aucun autre effet n’a été observé, y compris sur la santé des pattes.
Des poulets de chair Ross 308 élevés dans des poulaillers dont le sol était perforé à 50 % sous les mangeoires et les abreuvoirs ont été comparés à des poulets de chair élevés dans des poulaillers à copeaux de bois en termes de productivité et de paramètres sanitaires (Adler et coll., 2020). Les résultats ont démontré que la dermatite du coussinet plantaire des poulets de chair à 14 jours et les brûlures du jarret à 28 jours étaient plus graves dans les poulaillers utilisant des copeaux de bois que dans les systèmes de plancher partiellement perforé. Aucune différence de poids corporel ou d’autres paramètres de productivité n’a été constatée.
En ce qui concerne les états affectifs, les enrichissements sont destinés à stimuler le cerveau, à augmenter l’expression du comportements positifs et à réduire la peur et le stress. Comme pour le fonctionnement biologique, un certain nombre de techniques d’enrichissement ont été testées et sont décrites ci-dessous.
La peur est un affect courant qui serait influencé par les techniques d’enrichissement. Les études avec les perchoirs n’ont pas toujours donné ce résultat. Par exemple, Aksit et coll. (2017) ont testé des poulets de chair logés avec ou sans perchoirs, et avec un éclairage à DEL par rapport à un éclairage fluorescent. Les auteurs ont utilisé l’immobilité tonique, qui permet de tester la durée pendant laquelle un oiseau reste dans un état tonique après l’induction. Plus la durée de l’état tonique est longue, plus le niveau de peur est considéré comme élevé. Ces auteurs n’ont pas constaté de différences dans la durée de l’immobilité tonique avec ou sans perchoirs.
Pour qu’un dispositif d’enrichissement fonctionne comme prévu, il doit être utilisé par les oiseaux. Norring et coll. (2016) ont testé l’utilisation de perchoirs, de plateformes en plastique et de poulaillers témoins chez les poulets de chair. Leurs résultats indiquent que les poulets de chair préfèrent nettement les plateformes aux perchoirs, et que les perchoirs bas (10 cm) étaient préférés aux perchoirs plus hauts (30 cm), ce qui témoigne d’une forte motivation à utiliser les plateformes. Il convient de noter que l’activité globale n’a pas augmenté lorsque des plateformes ont été mises à disposition.
Bailie et coll. ont poursuivi ce travail en 2018. Ces auteurs ont testé six types de perchoirs quant à leur préférence. Leurs recherches ont clairement démontré que les oiseaux préféraient les plateformes aux perchoirs, et même au sein des types de perchoirs, les oiseaux préféraient certains types à d’autres, en particulier ceux dotés d’une rampe.
Baxter et coll. (2019) ont comparé les états émotionnels de poulets de chair logés sur des perchoirs à plateforme, des perchoirs à plateforme et des bains de poussière de tourbe, ou des témoins non enrichis, par le biais d’analyses vidéo du comportement aux semaines 3, 4 et 5. Leurs résultats ont montré que les niveaux de peur étaient inférieurs lorsque des enrichissements étaient fournis par rapport aux poulets de chair logés dans un environnement non enrichi. Ces auteurs ont été parmi les premiers à évaluer le comportement de jeu, car il permet d’améliorer le bien-être (ébats, combats et recherche de nourriture). Toutefois, ils ont constaté que les enrichissements n’augmentaient pas la quantité de jeu démontrée.
Ohara et coll. (2015) ont concentré leurs travaux sur l’utilisation de perchoirs et de bottes. L’utilisation de ces dispositifs d’enrichissement diminue avec l’âge des poulets de chair. Toutefois, quel que soit l’âge, l’activité augmente avec l’utilisation des perchoirs et des bottes, et les animaux passent moins de temps assis dans la litière. Leurs travaux ont également testé les niveaux de stress chez les poulets de chair japonais par le biais des ratios hétérophiles/lymphocytes (H:L) à 3, 5 et 8 semaines. Les auteurs ont rapporté une réduction des ratios H:L chez les jeunes oiseaux lorsque des bottes et des perchoirs étaient mis à disposition (ce qui indique une réduction du stress).
Vasdal et coll. (2019) ont observé le comportement à 16 et 30 jours de poulets de chair soumis à l’un des quatre traitements suivants : tourbe, bottes de foin, plateformes surélevées ou témoin sans enrichissement. L’enrichissement a entraîné l’expression d’un plus grand nombre de comportements (battements d’ailes, étirement des ailes, hérissement des plumes et recherche de nourriture), indiquant une amélioration du bien-être par rapport aux poulets de chair qui n’ont bénéficié d’aucun enrichissement.
Yildirim et Taskin (2017) ont testé l’effet de quatre traitements d’enrichissement (ajout d’un perchoir, d’une balle, de miroirs ou de poussière en comparaison avec des poulets de chair sans enrichissement. Ils ont contrôlé le nombre de globules blancs ainsi que l’immobilité tonique et ont constaté qu’ils étaient tous deux plus élevés dans les groupes de poulets de chair n’ayant pas reçu d’enrichissement. Les auteurs ont conclu que le bien-être des animaux était amélioré (réduction de la peur et du stress) par l’ajout de l’une ou l’autre des techniques d’enrichissement.
Au fur et à mesure des recherches, l’effet de l’enrichissement sur les capacités cognitives a retenu l’attention. Tahamtani et coll. (2018) ont testé cinq traitements d’enrichissement (fourrage grossier, panneaux verticaux, bottes de paille et plateformes surélevées à différentes hauteurs) en plus de différentes distances entre les mangeoires et les abreuvoirs sur la peur (immobilité tonique) et un test d’apprentissage pour déterminer la capacité d’apprentissage. Ils ont expliqué que chez de nombreuses espèces, l’enrichissement augmente la mémoire et l’apprentissage, réduit la peur et améliore donc le bien-être. Ils ont notamment constaté une réduction de la peur lorsque des plateformes de 30 cm étaient utilisées par rapport aux poulets de chair dont les distances entre les mangeoires et les abreuvoirs étaient plus grandes. En outre, les oiseaux ayant reçu des bottes de paille ont obtenu de meilleurs résultats lors d’un test d’évitement passif que les poulets de chair témoins, ce qui laisse supposer une meilleure capacité d’apprentissage. La conclusion des auteurs est que l’augmentation de la complexité de l’environnement des poulets de chair améliore leur bien-être en réduisant leur peur et en améliorant leur capacité d’apprentissage.
Bach et coll. (2019) ont voulu étudier les niveaux d’activité sous différents traitements d’enrichissement, car ils ont déclaré qu’une activité accrue chez les poulets de chair devrait réduire les dermatites de contact et les problèmes de pattes. Leur étude visait à déterminer si différents types d’enrichissement pouvaient entraîner différents niveaux et types de comportement actif. Leur étude a testé des plateformes surélevées, avec ou sans rampe, des panneaux verticaux, des bottes de paille ou du fourrage grossier de maïs. Ils ont également tenu compte des différentes distances entre les mangeoires et les abreuvoirs, ainsi que de la densité de logement, par rapport à un traitement témoin non enrichi. Les résultats ont démontré que l’espacement entre la moulée et l’eau au cours des deux premières semaines augmentait l’activité globale. Les niveaux de comportement de recherche de nourriture ont augmenté lorsque du fourrage grossier de maïs, mais sans paille, a été inclus par rapport au groupe témoin. Aux jours 6 et 27, la réduction de la densité de logement a augmenté le mouvement des poulets de chair. Les poulets de chair ayant accès à des plateformes ont adopté davantage de comportements de confort, ce qui laisse supposer une amélioration de leur bien-être. Les auteurs ont conclu que les différents types de dispositifs d’enrichissement peuvent entraîner des réactions comportementales différentes.
La recherche a ensuite porté sur la détermination du type de perchoirs ou de plateformes à utiliser pour les poulets de chair, ainsi que l’effet sur les oiseaux conventionnels et les oiseaux à croissance lente. Malchow et coll. (2019a) ont étudié trois niveaux de perchoirs ou de plateformes (appelées grilles) avec une rampe pour déterminer ce que les poulets de chair utiliseraient. Leurs résultats ont démontré que les plateformes étaient beaucoup plus utilisées que les perchoirs. Les oiseaux préféraient le niveau le plus élevé (50 cm au-dessus du sol) des plateformes par rapport aux plateformes de 10 ou 30 cm; ces dernières étant utilisées tout au long de la journée et de la nuit.
Malchow et coll. (2019b) ont réaffirmé que l’enrichissement réduit les lésions du coussinet plantaire et améliore la mobilité. Dans leur étude, ces auteurs ont comparé l’utilisation de grilles à l’une des trois hauteurs à un traitement témoin, non enrichi, dans des groupes de poulets de chair conventionnels, à croissance moyenne ou à croissance lente. Les résultats ont démontré que le groupe à croissance lente préférait la grille la plus élevée, tandis que le groupe de poulets de chair conventionnels utilisait la grille la plus basse. Le groupe conventionnel a eu tendance à avoir une meilleure mobilité, tandis que le groupe à croissance lente n’a pas montré d’amélioration dans les paramètres de bien-être testés. Toutefois, tous les poulets de chair ont utilisé les espaces avec grilles, ce qui indique qu’ils préfèrent se reposer sur la litière.
La quantité d’espace de la grille peut être importante dans la détermination des changements comportementaux. Baxter et coll. (2020) ont testé trois espaces avec grilles ou perchoirs et un traitement témoin. Indépendamment du traitement, tous les types de perchoirs ont été utilisés par les poulets de chair, avec un temps similaire passé sur les perchoirs. En outre, les oiseaux munis de perchoirs ont démontré un temps d’évitement plus court que les poulets de chair dans les traitements témoin (indiquant une réduction de la peur), mais aucune différence n’a été constatée dans les vocalisations, la latence d’approche ou les comportements de jeu.
Un groupe de l’Université de Guelph (Liu et coll., 2020) a placé six enclos de poulets de chair dans un environnement non enrichi et six enclos dans un environnement comprenant des plateformes surélevées, des balances suspendues, une pierre à becquetage et une mangeoire à suif remplie de copeaux de bois. L’objectif était de déterminer l’effet d’un environnement enrichi sur le comportement de jeu. Les auteurs ont utilisé un stratagème de course de vers afin d’examiner l’effet de la méthodologie sur le comportement de jeu spontané, et ont constaté que les poulets de chair dans l’environnement non enrichi étaient plus réactifs avec des niveaux de comportement de jeu plus élevés. Ils en ont conclu que ces poulets de chair non enrichis jouaient davantage en raison de leur manque de stimulation dans leur environnement habituel.
Bailie et O’Connell (2014) ont fait varier le nombre de bottes de paille données aux poulets de chair à des fins d’enrichissement, avec soit 1 botte par 29 m2, soit 1 par 44 m2 d’espace au sol. L’augmentation du nombre de bottes n’a pas eu d’effet sur l’activité globale des poulets de chair.
Une étude réalisée par Bergmann et coll. (2017) a testé des dispositifs d’enrichissement sur des poulets de chair à croissance lente, notamment des perchoirs et des bottes de paille. Dans leur étude, les perchoirs ont été utilisés dès le jour 9. Les bottes de paille ont constitué un espace de repos abrité pour les poulets de chair et ont été utilisées plus tard comme objets de becquetage. Les auteurs ont conclu que les enrichissements environnementaux tels que les bottes de paille et les perchoirs peuvent stimuler les comportements spécifiques à l’espèce, améliorant ainsi le bien-être des animaux.
Baxter et coll. (2018b) ont poursuivi leurs travaux et, dans un autre test, ont étudié l’impact sur le comportement; notamment le bain de poussière, lorsque les poulets de chair recevaient des bottes de paille, des écales d’avoine ou des bottes de paille et des écales d’avoine. Des différences de comportement ont été observées et les niveaux d’activité ont augmenté dans tous les traitements avec enrichissement par rapport à un traitement témoin sans enrichissement. Plus de bains de poussière ont été relevés dans le traitement avec des écales d’avoine que près des bottes de paille, mais il semble que les oiseaux préféraient se reposer près des bottes. Les auteurs ont conclu que les écales d’avoine peuvent être un outil d’enrichissement efficace pour les poulets de chair, mais que les oiseaux aiment se reposer près des bottes. L’idée a été émise qu’en cas d’utilisation de bottes, un traitement supplémentaire à base d’écales d’avoine serait efficace en tant qu’outil d’enrichissement.
Les recherches ultérieures se sont concentrées sur les combinaisons d’éléments d’enrichissement. Baxter et O’Connell (2019) ont testé des outils d’enrichissement individuels ou des bottes de paille, des écales d’avoine ou des chaînes de becquetage individuellement ou en combinaison dans le but de comprendre si le fait de les combiner augmenterait l’activité et améliorerait le bien-être. Dans leur travail, la chaîne de becquetage a abouti au niveau d’utilisation le plus élevé dans les groupes individuels. La combinaison des outils d’enrichissement n’a pas augmenté le nombre d’oiseaux présentant des comportements ou le type de comportements présenté à proximité des bottes de paille ou des écales d’avoine. Les secousses verticales des ailes, qui suggèrent un bien-être positif, sont plus fréquentes lorsque les écales d’avoine sont présentées seules que lorsqu’elles sont regroupées avec les autres méthodes d’enrichissement. Ils ont conclu qu’il n’y avait aucun avantage à regrouper les outils environnementaux et que les bottes de paille ne semblaient pas offrir de protection aux oiseaux.
De Jong et Gunnink (2019) ont également testé les combinaisons décrites ci-dessus (groupe témoin sans enrichissement, groupes enrichis (bottes, perchoirs et chaînes de becquetage en métal) sans lumière naturelle, ou groupes enrichis avec ajout de lumière naturelle). Fait intéressant, les groupes exposés à l’enrichissement/à la lumière naturelle et les groupes témoins étaient plus actifs que les poulets de chair n’ayant reçu que des dispositifs d’enrichissement (valeur la plus élevée dans le groupe enrichissement/lumière naturelle). Aucun effet n’a été observé dans le test de l’objet nouveau (aucune différence dans les niveaux de peur). Les auteurs ont conclu que les enrichissements seuls n’augmentaient pas l’activité des poulets de chair.
L’étude mentionnée précédemment, portant sur l’utilisation d’un outil d’enrichissement par éclairage laser (Meyer et coll., 2020), a également contrôlé l’activité des oiseaux et a indiqué une augmentation de l’activité avec l’utilisation de la lumière. Les oiseaux ont passé plus de temps à la mangeoire après les périodes de laser que les poulets de chair non enrichis. Leurs conclusions indiquent que le traitement au laser a permis d’augmenter l’activité sans avoir d’effet négatif sur la mobilité.
Les volailles sont motivées pour prendre des bains de poussière et ce comportement leur permet également de faire de l’exercice. Baxter et coll. (2018a) ont testé cinq substrats visant à déterminer lequel favorisait le bain de poussière – la tourbe, les écales d’avoine, les copeaux de bois, les granulés de paille ou la litière témoin. Les résultats indiquent que les activités de dépoussiérage changent en fonction du produit fourni, la tourbe étant le substrat le plus utilisé et les écales d’avoine le deuxième plus utilisé. L’inactivité globale la plus faible a été observée dans les traitements à base de tourbe et d’écales d’avoine.
Adler et coll. (2020), qui ont testé des poulets de chair élevés dans des bâtiments dotés de sols partiellement perforés (50 % de la surface au sol) par rapport à des bâtiments témoin, ont contrôlé un certain nombre de paramètres comportementaux. Les données ont démontré que les oiseaux des systèmes de plancher perforé étaient moins craintifs (jour 21 avec le test de distance d’évitement et le test d’objet nouveau au jour 1, avec une tendance à se manifester au jour 28).
Pichova et coll. (2016) ont voulu déterminer si l’enrichissement alimentaire pouvait augmenter la recherche de nourriture chez les poulets de chair et, en particulier, si des dispositifs d’enrichissement alimentaire plus attrayants auraient un effet plus important. Ce groupe a testé quatre groupes de poulets de chair : vers de farine (considérés comme très attractifs), grains de blé entiers (moyennement attractifs), copeaux de bois (peu attractifs) ou aucun enrichissement. Leurs résultats indiquent que l’activité et le grattage de la litière augmentent de manière significative lorsque des vers de farine sont fournis, mais aucune autre différence d’activité ou de peur mesurée par l’immobilité tonique n’a été observée.
Une étude a examiné l’accès aux dispositifs d’enrichissement à l’extérieur. Fanatico et coll. (2016) ont abordé la question des poulets de chair qui n’utilisent pas l’espace de manière uniforme et ont cherché à savoir si la construction d’enrichissements simulant des structures naturelles permettrait d’augmenter l’utilisation de l’espace et de modifier le comportement des poulets de chair du Delaware à croissance lente. Leur étude a porté sur des poulets de chair logés avec un accès à l’extérieur, et dont l’espace contenait des enrichissements ou non. Leur étude a montré que seule une faible proportion de poulets de chair utilisait l’espace extérieur indépendamment de la structure (12,9 %). L’inclusion de dispositifs d’enrichissement sur le parcours extérieur a encouragé les poulets de chair à s’éloigner du bâtiment, et les auteurs ont conclu que l’utilisation de l’espace extérieur est meilleure lorsque des dispositifs d’enrichissement sont autorisés.
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