Le rapport du comité scientifique du Code de pratique du secteur de la volaille, qui a précédé les Codes de pratique et a fourni un examen de la documentation actuelle sur certains sujets, a été achevé en 2013. Une section de ce compte rendu (Section 5, pages 28-35) se concentre sur l’impact de la densité de logement sur les oiseaux de chair. Les scientifiques qui ont rédigé le compte rendu ont été invités à rendre compte de la documentation, sans formuler de recommandations reposant sur cette documentation. Le présent compte rendu s’inscrit donc dans la continuité du rapport scientifique. La documentation disponible a été résumée selon les mêmes catégories que celles utilisées dans le rapport scientifique de 2013.
Pour commencer ce document, j’aimerais reprendre les conclusions qui ont été publiées dans le rapport scientifique. Là encore, il s’agit de conclusions basées sur la documentation et non de recommandations. Elle comprennent :
Remarque : la plupart des densités sont exprimées en kg/m2. Certains articles choisissent de rapporter la densité en nombre d’oiseaux par m2, et si les poids corporels finaux sont inclus dans l’article, ils ont été convertis en kg/m2. Toutefois, d’autres documents ne mentionnent que le gain de poids corporel, rendant impossible la conversion en kg/m2 et ces données restent exprimées en oiseaux/m2.
DL = Densité de logement
ITA = Indice de transformation des aliments
Rapport H:L = Rapport hétérophiles/lymphocytes
La littérature publiée entre 2013 et aujourd’hui sur la densité de logement et les performances a continué à démontrer que l’augmentation de la densité de logement pour les poulets de chair a des effets négatifs sur les performances. Dans la mesure où la majorité des documents publiés au cours de cette période ont inclus des données sur les performances à certains égards, ces données sont énumérées ci-dessous sous forme de points. Concernant le poids corporel du marché et le gain de poids, la majorité des projets de recherche ont déterminé que les diminutions sont principalement linéaires :
Deux articles (comparés aux 10 articles ci-dessus) ont également démontré qu’une DL élevée réduisait le poids corporel, mais qu’une DL plus modérée permettait d’obtenir des performances similaires à celles des faibles densités :
Pour contrer les articles ci-dessus, Lee et coll. (2018) ont testé 7,5 oiseaux, 10 ou 12,5 oiseaux/m2 et ont constaté une réduction de la prise de poids corporel à des densités modérées et élevées par rapport à des densités faibles.
Seuls deux travaux publiés entre 2013 et aujourd’hui n’ont constaté aucune différence de performance lorsque les poulets de chair étaient logés à différentes densités (Arruda et coll., 2015, testant 17, 19 ou 21 oiseaux/m2; Najafi et coll., 2015, testant une densité faible ou 10 oiseaux/m2 et une densité élevée (16 oiseaux/m2 de 21 à 35 jours seulement). Cette dernière étude a toutefois été menée dans des cages, ce qui pourrait expliquer les différences constatées par rapport aux études précédentes.
Tout comme l’impact de la DL sur le poids corporel/prise de poids, l’augmentation de la DL réduit généralement la consommation de moulée par les poulets de chair. Alaeidein et coll. (2013) ont constaté une réduction de la consommation de moulée lorsque les poulets de chair étaient logés à 40 kg/m2comparés à ceux logés à 28 ou 37 kg/m2, et une réduction linéaire de l’indice de transformation des aliments à mesure que la densité augmentait. Son (2013) a également fait état d’un meilleur ITA à faible densité (30-32 kg/m2) qu’à forte densité (42-44 kg/m2). Uzum et Toplu (2013) ont déclaré des données similaires et ont également utilisé un modèle de stress thermique dans leur étude. Ils ont constaté que la baisse de productivité observée dans le cadre de leur traitement à haute densité (38,4 kg/m2) était nettement plus importante lorsque les oiseaux étaient exposés à un stress thermique par rapport à ceux exposés à 28,2 kg/m2, bien que la baisse se soit également produite dans des conditions normales. Abouelenien et coll. (2016) ont déclaré une consommation de moulée plus faible chez les poulets de chair logés à 37 ou 44 kg/m2 que ceux à 25 kg/m2, mais n’ont pas observé de différence correspondante dans l’ITA. Farhadi et coll. (2016), comparant 16, 18, 20 ou 22 oiseaux/m2, ont constaté une réduction de la consommation de moulée et de l’efficacité à la densité la plus élevée. Lee et coll. (2018) ont également constaté une réduction de l’ingestion de moulée avec des DL moyennes et élevées; aucun impact sur l’ITA (7,5, 10 ou 12,5 oiseaux/m2). Fait intéressant, un seul article présente des données sur la consommation d’eau. Bailie et coll. (2018) ont constaté que la consommation d’eau des poulets de chair diminuait à mesure que la DL passait de 30 à 32, puis de 34 à 36 kg/m2.
Une tendance similaire en ce qui concerne l’ingestion de moulée a été démontrée par Qaid et coll. (2016) en comparant les poulets de chair à 30, 60, 90 ou 120 poussins/m2. Néanmoins, il est intéressant de noter que leurs données n’ont été recueillies qu’entre 2 et 14 jours, ce qui suggère qu’une augmentation de la DL à un jeune âge peut également avoir des conséquences négatives. C’est ce que confirment Goo et coll. (2019), qui ont constaté des réductions linéaires de l’ingestion de moulée avec l’augmentation de la densité de 15,2 à 30,4 oiseaux/m2 (4 traitements au total) de 1 à 28 jours. Goo et coll. (2019) ont également constaté qu’un niveau élevé de DL entraînait une augmentation de la perméabilité intestinale, suggérant une diminution du fonctionnement de la barrière intestinale; cela expliquerait les réductions de poids corporel observées chez les oiseaux traités avec un niveau élevé de DL.
Selon certains rapports, des interactions peuvent se produire entre la DL et d’autres facteurs. Par exemple, Sun et coll. (2018) ont testé la DL (28,6 par rapport à 39,6 kg/m2) et le taux de calcium total, et ont constaté que les carences alimentaires avaient un impact encore plus important en cas de DL élevée. Ce constat suggère que les deux peuvent être des facteurs de stress pour les oiseaux.
Seuls deux rapports de recherche découverts au cours de la période 2013-2020 n’ont fait état d’aucune différence en matière d’ITA. Petek et coll. (2014) ont comparé trois densités (15, 19 ou 23 poussins/m2) et n’ont trouvé aucune différence dans l’ITA. Lee et coll. (2018) n’ont pas non plus constaté de différences en comparant 7,5, 10 ou 12,5 oiseaux/m2.
Peu d’articles font état des effets de la DL sur la mortalité des poulets de chair. Les rapports publiés sont parfois contradictoires. Identifier des différences significatives dans les niveaux de mortalité est souvent difficile, car une grande variabilité peut facilement se produire entre les répétitions. Cela peut expliquer certaines incohérences.
Certaines recherches indiquent clairement que la mortalité augmente avec la DL. Son (2013) a constaté une mortalité plus élevée lorsque les poulets de chair étaient logés à 42-44 kg/m2 par rapport à 30-32 kg/m2. Averos et Estevez (2018), qui ont réalisé une vaste analyse de données provenant d’exploitations agricoles en Italie, ont constaté une augmentation significative de la mortalité avec l’augmentation de la DL.
D’autres recherches n’ont fait état d’aucun effet de l’augmentation de la DL. Par exemple, Farhadi et Hosseini (2016) ont comparé 16, 18 ou 22 oiseaux/m2, et n’ont constaté aucune différence en terme de mortalité. Tarakdjian et coll. (2020) ont également examiné la mortalité dans des troupeaux italiens, et a comparé des poulets de chair élevés à 33 ou 39 kg/m2. Ces auteurs n’ont pas trouvé de rapport entre les DL testées et les niveaux de mortalité.
Depuis 2013, peu d’articles se sont intéressés à l’impact de la DL sur les caractéristiques des carcasses. Goo et coll. (2019) ont inclus une comparaison de certaines caractéristiques des carcasses dans leur comparaison de 15,2, 20,2, 25,3 et 30,5 oiseaux/m2 âgés de 1 à 28 jours. Les auteurs n’ont relevé aucune différence dans le rendement des carcasses, le pH des muscles, la capacité de rétention d’eau ou la couleur de la viande en cas de changement de DL. Arruda et coll. (2015) ne font pas non plus état d’une relation entre la DL et le rendement de la carcasse. Farhadi et coll. (2016) et Farhadi et Hosseini (2016) n’ont indiqué aucun changement dans la teneur en graisse abdominale lorsque la DL était compris entre 16 et 22 oiseaux/m2, et ces derniers n’ont pas non plus constaté de différences dans le rendement des carcasses.
Le déclassement et les degrés de griffures ont été déclarés dans deux articles. Bailie et coll. (2018) ont constaté qu’une DL comprise entre 30 et 36kg/m2 ne modifiait pas les niveaux de déclassement chez leurs poulets de chair. Toutefois, Arruda et coll. (2015) ont constaté une relation entre l’augmentation de la DL et des degrés plus élevés de griffures dans leur étude (17, 19 et 21 oiseaux/m2).
La majorité des articles publiés (de 2013 à aujourd’hui) indiquent une relation claire entre la DL et la santé des jambes et des pattes. Les lésions augmentent à mesure que la DL se développe. Ce phénomène a également été indiqué par Farhadi et coll. (2016) et Farhadi et Hosseini (2016), lorsque des DL allant de 16 à 22 oiseaux/m2 ont augmenté les lésions touchant la pelote. Toghyani et coll. (2016) ont constaté que les scores de lésions du coussinet plantaire, du jarret et de la poitrine étaient similaires pour les oiseaux logés à 12 et 16 oiseaux/m2, mais que les oiseaux logés à une densité plus élevée (18 oiseaux/m2) présentaient des lésions significativement plus graves à 35 et 42 jours. Karaasian et Nazligul (2018) ont également déclaré plus de lésions du jarret à des densités plus élevées, mais n’ont constaté aucune différence dans les lésions du coussinet plantaire. Weimer et coll. (2020) ont étudié l’impact de la variation de la DL sur les races de poulets de chair à croissance lente et ont constaté des brûlures du jarret plus importantes et des niveaux de dyschondroplasie tibiale plus faibles lorsque les oiseaux étaient logés à 29 kg/m2 par rapport à 37 kg/m2.
Vargas-Galicia et coll. (2017) ont observé que l’utilisation d’une litière appropriée pouvait avoir des effets différents sur les lésions du coussinet plantaire causées par la DL. Dans leurs travaux, les poulets de chair étaient logés à 13 ou 18 oiseaux/m2. Après avoir testé différents matériaux de litière, ils ont constaté que les matériaux de litière plus absorbants avaient moins d’effets néfastes sur les lésions touchant la pelote en cas de DL élevée, et moins d’anomalies de valgus-varus.
La mobilité des oiseaux vivants diminue également avec l’augmentation de la DL. Ce constat a été noté dans les travaux d’Averos et Estevez (2018) dans leur grande méta-analyse de données; ils ont également indiqué que la santé des pattes était meilleure en général lorsque la DL était plus basse. Bailie et coll. (2018) ont également constaté une amélioration des notes de démarche avec une DL plus basse (30, 32, 35 et 36 kg/m2), ainsi que des scores de lésions plus élevés au-dessus de 30 kg/m2.
La qualité des os semble également se détériorer à une DL plus élevée. Vargas-Galicia et coll. (2017) ont remarqué que les oiseaux logés à 18 oiseaux/m2 présentaient une moins bonne résistance du tibia que les poulets de chair logés à 13 oiseaux/m2. Des données similaires ont été publiées par Lee et coll. (2018) lorsque les oiseaux étaient logés à 12,5 oiseaux/m2 contre 7,5 par m2, et par Sun et coll. (2018) lorsque les oiseaux étaient logés à 28,6 contre 39,6 kg/m2. Les teneurs en minéraux du tibia étaient également plus faibles pour les poulets de chair logés à 18 oiseaux/m2 que pour ceux logés à 12 oiseaux/m2. La densité plus faible dans cette expérience, en particulier lorsque les oiseaux avaient accès à des perchoirs (Karaaslan et Nazligul, 2018), a permis d’augmenter de manière significative les teneurs en minéraux. La teneur en minéraux est utilisée pour estimer la qualité des os chez les oiseaux.
La DL semble également avoir un impact sur le plumage des poulets de chair, ce qui est important car les plumes sont vitales pour la thermorégulation et la protection de la peau. Les travaux de Toghyani et coll. (2016) ont constaté que les poulets de chair logés à 12 oiseaux/m2 présentaient un meilleur plumage que ceux logés à 16 ou 18 oiseaux/m2.
L’augmentation de la DL se traduit par une augmentation de la production fécale par unité d’espace pour toute installation, de sorte que la qualité de l’air et la qualité de la litière dépendent fortement de la gestion. Dans les études démontrant un impact de la DL sur les incidences environnementales, la relation montre qu’une DL plus élevée réduit les conditions environnementales. La litière humide, en particulier, a un impact sur l’incidence et la gravité des lésions du coussinet plantaire et du jarret, de sorte que cette catégorie influe sur la catégorie examinée plus haut.
Vargas-Galicia et coll. (2017) ont constaté que l’augmentation de la DL de 13 à 18 oiseaux/m2 augmentait l’humidité de la litière. Toutefois, d’autres recherches n’ont pas constaté de lien entre la DL et l’humidité de la litière. Par exemple, Bailie et coll. (2018) ont testé 30, 32, 34 et 36kg/m2 dans des maisons à fenêtres et n’ont constaté aucun changement dans l’humidité de la litière.
Farhadi et coll. (2016) et Farhardi et Husseini (2016) ont indiqué que l’augmentation de la DL de 16 à 22 oiseaux/m2 n’avait pas d’effet sur les mesures d’ammoniac dans l’environnement ou le pH de la litière.
L’expression comportementale, qui peut indiquer une amélioration du bien-être, est perturbée par la DL. De Jong et Goertz (2017) ont testé des poulets de chair logés à 25 et 35 kg/m2, et ont constaté une réduction de l’expression à la densité la plus élevée, ce qui indique une réduction du bien-être. Des dispositifs d’enrichissement ont été utilisés dans le cadre de leurs recherches, et les oiseaux hébergés à une densité plus élevée n’étaient pas en mesure d’utiliser ces dispositifs dans la même mesure que ceux hébergés à une densité plus faible.
Les niveaux de peur des poulets de chair sont corrélés à la densité de logement. Toghyani et coll. (2016) ont constaté une augmentation des niveaux d’immobilité tonique, qui est une mesure utilisée pour estimer la peur lorsque la DL augmente. Dans leurs recherches, les oiseaux hébergés à 12 oiseaux/m2 n’étaient pas aussi craintifs que ceux hébergés à 16 ou 18 oiseaux/m2.
Concernant le stress global, Qaid et coll. (2016) ont indiqué que l’augmentation de la DL entraînait une augmentation du stress chez les oiseaux âgés de 14 jours (test de 30, 60, 90 ou 120 poussins/m2). Le phénomène pourrait être influencé par les perturbations du troupeau, dont Averos et Estevez (2018) ont constaté qu’elles augmentaient avec une DL plus élevée. Une augmentation du stress avec l’augmentation de la DL a été soutenue par les travaux de Lee et coll. (2018), qui ont constaté que le rapport hétérophiles/lymphocytes (H:L) était plus élevé à des densités élevées (12,5 oiseaux/m2) et moyennes (10 oiseaux/m2) qu’à des densités faibles (7,5 oiseaux/m2). Les rapports H:L sont une mesure du stress chronique chez les oiseaux.
Les conclusions du rapport scientifique 2013 du CNSAE sur les oiseaux de chair sont les suivantes :
Les informations actuelles étayent principalement la conclusion de 2013 relative à la réduction du fonctionnement biologique, notamment en ce qui concerne le gain de poids, la consommation de moulée, les griffures et les notes de démarche (mobilité). Dans la plupart des cas, la documentation a abordé cette question de manière linéaire, sans délimiter clairement où se situent ces seuils.
Les nouvelles données ont également fourni des informations sur la qualité des os, et des études ont indiqué que la qualité des os se détériore à mesure que la DL augmente. Le plumage est également plus faible à mesure que la DL augmente.
Les informations relatives à la période 2013-2020 ne se sont pas axées sur les conditions environnementales car seules quelques-unes d’entre elles faisaient état de ces variables. Les résultats étaient contradictoires. Ces articles manquaient de précisions quant à la saison, au lieu et aux conditions ambiantes, de sorte qu’il était difficile de tirer des conclusions à partir de ces informations limitées. Toutefois, il est admis que les lésions (pied, jarret et parfois la poitrine) augmentent avec la DL, ce qui est une conséquence de l’humidité de la litière.
Les informations 2013-2020 définissent clairement que l’expression comportementale est restreinte à une DL plus élevée et que les perturbations sont plus fréquentes à une DL plus élevée.
Les nouvelles informations ont également permis de mettre davantage l’accent sur la peur et le stress. Concernant ces paramètres, il est constaté que les niveaux de peur et de stress augmentent à mesure que la DL s’accroît.
Ce constat a également été confirmé par le document traitant de la qualité des matières de la litière et de l’humidité de la litière.
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