Une grande partie de la littérature citée dans cet examen porte sur des études comparant des poulets de chair au même âge, plutôt qu’au même poids corporel. Il s’agit d’un facteur de confusion important, car de nombreuses mesures sont impactées par le poids corporel lui-même (Tainika et coll., 2023). Ce point constitue une critique importante de la recherche comparant les souches de poulets de chair à croissance rapide et lente, car le poids corporel, qui influence les paramètres de santé et de bien-être, peut être très différent à tout âge entre les souches à croissance rapide et les souches à croissance lente. Par ailleurs, de nombreuses études n’ont pas tenu compte des pratiques de gestion spécifiques à la souche, susceptibles de modifier les réponses des oiseaux (c’est-à-dire les contrôles de l’environnement de l’incubation, la densité de logement ou le régime alimentaire des oiseaux).
Un examen sur le bien-être des poulets de chair à croissance rapide et lente a été publiée à la fin mars 2024 et a examiné 63 articles de journaux (Nicol et coll., 2024). L’examen a tenu compte du modèle d’étude et des facteurs de confusion, y compris l’environnement et le régime de l’élevage. Les auteurs ont conclu que les souches modernes de poulets de chair à croissance lente présentaient des résultats plus positifs pour les paramètres de bien-être « pertinents ». Les auteurs ont procédé à une analyse quantitative d’études comparables et ont constaté que les souches à croissance rapide présentaient une mortalité plus élevée et des notes moins bonnes en matière de dermatite de contact et de démarche. Les poulets de chair à croissance rapide étaient moins actifs, mais les autres effets sur le comportement n’étaient pas constants. Il a été suggéré que le taux de croissance est généralement prédictif des problèmes liés au bien-être et qu’une stratégie de gestion future envisageable consisterait à abattre les oiseaux avant l’apparition d’un déclin du bien-être.
Il convient de noter que les études incluses dans ce document ont parfois évalué d’autres facteurs que le taux de croissance. Même si cet examen se concentre principalement sur les effets principaux entre les souches de poulets de chair à croissance rapide et à croissance lente, les interactions appropriées ont également été incluses. Certaines études ont été exclues de l’analyse pour diverses raisons. Ces documents et les raisons de leur exclusion sont énumérés à la fin du document, dans la section consacrée à la documentation exclue.
Au 18e jour d’incubation, les poulets de chair à croissance lente avaient tendance à présenter une perte de poids plus importante, une longueur d’embryon plus courte et une longueur de poitrine plus courte (Vafaeinia et coll., 2021).
La surface des fibres de la poitrine était supérieure pour la souche rapide et ces embryons présentaient un nombre de capillaires plus faible. Aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le poids des embryons ou le pourcentage de sac vitellin. Le jour de l’éclosion, les poussins de la souche rapide présentaient une poitrine plus longue et un nombre de capillaires plus faible. Aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le poids ou la longueur des poussins ou le pourcentage de sac vitellin résiduel.
Poids et gain corporel
Le poids corporel a été évalué dans de nombreux tests; toutefois il convient d’être prudent lors de l’interprétation des résultats, car de nombreux tests comparent les caractéristiques à différents poids corporels. Lorsque les souches à croissance rapide sont évaluées au même âge, elles présentent un poids corporel plus élevé (Bokkers et Koene, 2003 (hebdomadaire de 1 à 12 sem.); Mikulski et coll., 2011 (42 et 65 j.); Sarica et coll., 2014 (84 j.); Yamak et coll., 2014 ( 8, 10, 12 sem.); Wen et coll., 2017b (42 j.); Rezaei et coll., 2018 (71 j.); Sarica et coll. 2019 (hebdomadaire de 35 à 84 j.); Wilhelmsson et coll. 2019 (71 j.); Ghayas et coll. 2020 (56 j.); Özbek et coll. 2020 (56 j.); Aksoy et coll. 2021 (56 j.); de Jong et coll., 2021 (8, 17, 23, 29 et 38 j.); Güz et coll. 2021 (hebdomadaire de 0 à 35 j.); Akyüz et coll. 2022 (hebdomadaire de 1 à 10 sem.); et van der Eijk et coll. 2022b (hebdomadaire de 7 à 35 j. et 38 j.)).
Quentin et coll. (2003) ont étudié des poulets de chair à croissance lente, moyenne et rapide, la souche moyenne étant un croisement des souches rapide et lente. Ils indiquent que les poussins de souche moyenne étaient plus légers (34,3 g) que les poussins de souche lente et rapide (40,0 et 43,7 g) au début du test. Au moment de l’abattage, les poulets de chair à croissance lente (12 sem., 2,9 kg) étaient plus lourds que les poulets de chair à croissance moyenne (8 sem., 2,6 kg) et rapide (6 sem., 2,5 kg) (en fonction de l’âge d’abattage). Toutefois, en ce qui concerne le taux de croissance, c’est la souche rapide qui présente le taux le plus élevé, suivie de la souche moyenne et de la souche lente. Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j, et les poids corporels sur le marché étaient plus élevés pour la souche à croissance rapide (2,9 contre 1,8 et 2,2 kg). La souche à croissance rapide présentait également un gain de poids et une consommation de moulée plus élevés, ainsi qu’une meilleure efficacité alimentaire. Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance rapide à 35 j avait un poids corporel plus élevé que la souche à croissance lente à 70 j (2,05 contre 2,24 kg).
Castellini et coll. (2016) ont élevé des poulets de chair à croissance lente, moyenne et rapide jusqu’à 11 sem. et ont indiqué que la souche à croissance rapide présentait la consommation de moulée et le gain de poids les plus élevés. Les souches à croissance rapide et certaines souches à croissance moyenne avaient le poids vif et l’efficacité alimentaire les plus élevés.
Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) avec des régimes commerciaux ou des régimes pauvres en protéines. Les poids corporels sur le marché étaient plus élevés pour la souche à croissance moyenne, mais le gain de poids corporel était plus élevé pour la souche à croissance rapide. Par ailleurs, le régime pauvre en protéines a eu un impact négatif sur les poulets de chair à croissance rapide et moyenne, mais la souche à croissance lente n’a pas été touchée.
Tran et coll. (2021) ont nourri des poulets de chair avec des régimes à teneur élevée, moyenne ou faible en lysine de 1 à 21 j. Les auteurs ont indiqué que les oiseaux à croissance lente présentaient un poids corporel initial plus élevé, tandis que les oiseaux à croissance rapide présentaient un poids final plus élevé. Dans le cas d’une alimentation à faible teneur en lysine par rapport à une alimentation à forte teneur en lysine, l’impact était plus important pour les oiseaux à croissance rapide (une teneur en lysine plus faible entraînait une diminution plus importante du poids corporel, avec une réponse similaire pour le gain de poids corporel).
Après correction du poids corporel, les souches rapides présentaient un gain de poids corporel plus élevé (Dixon, 2020 (2,2 kg); Mohammadigheisar et coll., 2021 (2,1 kg); Singh et coll., 2021 (2,0-2,2 kg); Torrey et coll., 2021 (2,1 et 3,3 kg); Tůmová et coll., 2021 (2,0 kg); et van der Eijk et coll. 2023 (2,6 kg)). Le même constat s’est imposé lorsque le gain était mesuré au même âge (Han et Baker, 1991 (8 à 21 j); Wen et coll., 2017a (42 j); Ghayas et coll., 2020 (28 à 56 j); Aksoy et coll., 2021 (56 j); de Jong et coll., 2021 (0 à 8, 8 à 17, 17 à 23, 23 à 29, et 29 à 38 j); et Akyüz et coll., 2022 (hebdomadaire de 1 à 10 sem.)).
Berger et coll. (2021) ont surveillé de manière continue le poids corporel au moyen de mangeoires électroniques et par identification par radiofréquence d’oiseaux individuels de 0 à 35 j (rapide) et de 0 à 82 j (croissance lente).
Ils ont indiqué que le gain journalier moyen augmentait continuellement avec l’âge chez la souche à croissance rapide, tandis que la souche à croissance lente présentait une augmentation, suivie d’un plateau, puis d’une diminution lorsqu’elle atteignait l’âge de commercialisation. Les auteurs ont également comparé un régime conventionnel à un régime de substitution (remplacement du tourteau de soja par du tourteau de tournesol, des fèves, du tourteau de canola et des drêches sèches de distillerie par des solubles) et ont conclu que les deux souches s’adaptaient bien au régime de substitution.
Consommation de moulée et efficacité
Les poulets de chair à croissance rapide ont consommé plus de moulée à 2,0 kg (Tůmová et coll., 2021), 2,1 kg (Torrey et coll., 2021) et 2,6 kg (van der Eijk et coll., 2023). Torrey et coll. (2021) ont comparé des souches à croissance rapide à des souches à croissance lente séparées en trois catégories (croissance rapide-lente, moyenne-lente ou lente-lente) et ont indiqué que la consommation de moulée était plus élevée à 3,2 kg chez les souches à croissance rapide que chez les souches à croissance moyenne et lente-lente, sans toutefois être différente de celle des souches à croissance rapide-lente. Les souches à croissance rapide ont consommé également plus de moulée lors de la mesure au même âge (Han et Baker, 1991 (8 à 21 j); Bokkers et Koene, 2003 (hebdomadaire de 1 à 12 sem.); Quentin et coll., 2003 (0 à 1, 3 à 6, 6 à 8 sem.); Yamak et coll, 2014 ( 8, 10, 12 sem.); Wen et coll., 2017a (42 j.); Rezaei et coll, 2018 (71 j); Sarica et coll., 2019 (hebdomadaire de 35 à 84 j); Ghayas et coll., 2020 (28 à 56 et 0 à 56 j); Aksoy et coll., 2021 (56 j); de Jong et coll., 2021 (0 à 7, 8 à 16, 17 à 22, 23 à 28 et 29 à 37 j); Güz et coll., 2021 (0-14, 14-35 et 0-35 j) ; et Akyüz et coll., 2022 (hebdomadaire de 1 à 10 sem.)). Sur différentes périodes d’élevage, de 0 à 38 j (croissance rapide) et de 0 à 51 j (croissance lente), la souche à croissance rapide a de nouveau consommé plus de moulée (van der Eijk et coll., 2022b). Singh et coll. (2021) ont indiqué que lorsque la consommation de moulée était comparée au même âge (32 j), les oiseaux à croissance rapide consommaient plus de moulée. Toutefois, lors de la comparaison de la consommation de moulée pendant la période nécessaire visant à atteindre un poids corporel cible de 2,0-2,2 kg, les oiseaux à croissance lente consommaient globalement plus de moulée (55 j; 4,03 kg/oiseau) par rapport à la souche rapide (32 j; 3,04 kg/oiseau). Une fois de plus, la plupart de ces différences sont le résultat de poids plus élevés dans les souches à croissance rapide.
Dixan et coll. (2020) ont indiqué que les oiseaux à croissance lente consommaient globalement plus de moulée (moins en phase de démarrage et de croissance, mais plus en phase de finition). L’alimentation a été mesurée lors du changement de régime (11 et 29 j), lors du retrait de l’alimentation avant l’abattage (41 et 59 j) et lorsque les oiseaux pesaient 2,2 kg (35 et 42 j). À 2,0 kg, les oiseaux à croissance lente (72 j) ont consommé plus de moulée que la souche rapide (38 j) (Doğan et coll., 2019). Fanatico et coll. (2008) ont réalisé deux expériences, l’une avec des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente), et ils ont constaté que la souche n’avait pas d’impact sur la consommation de moulée. Dans le second test, les poulets de chair mâles ont été élevés jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 j (croissance lente) et les oiseaux à croissance lente ont consommé plus de moulée. Ce résultat correspond à Fanatico et coll. (2005a) qui ont constaté que, dans l’ensemble, les poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 81 j (2,18 kg) et les oiseaux à croissance moyenne élevés jusqu’à 67 j (2,41 kg) consommaient plus de moulée que les oiseaux à croissance rapide élevés jusqu’à 53 j (2,48 kg).
Tran et coll. (2021) ont nourri des poulets de chair avec des régimes à teneur élevée, moyenne ou faible en lysine de 1 à 21 j. Les auteurs ont indiqué que la consommation de moulée était plus faible chez la souche à croissance rapide lorsqu’elle était nourrie avec un régime à faible teneur en lysine par rapport à un régime à forte teneur en lysine, mais que la souche à croissance lente n’avait pas été touchée. La souche à croissance rapide a également été indiquée comme ayant une meilleure efficacité alimentaire.
Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) avec des régimes commerciaux ou des régimes pauvres en protéines. Les auteurs ont déclaré que les poulets de chair à croissance rapide et moyenne compensaient la faible teneur en protéines en augmentant l’ingestion de moulée et que ces oiseaux présentaient une meilleure efficacité alimentaire.
Lorsque les souches à croissance rapide sont évaluées au même poids corporel, celles-ci sont plus efficaces sur le plan alimentaire (Doğan et coll., 2019 (2,0 kg); Dixon, 2020 (2,2 kg); Mohammadigheisar et coll., 2021 (2,1 kg); Torrey et coll., 2021 (2,1 et 3,2 kg); Tůmová et coll., 2021 (2,0 kg); van der Eijk et coll., 2023 (2,6 kg)). Ces souches étaient également plus efficaces sur le plan alimentaire lorsqu’elles étaient mesurées aux mêmes âges (Han et Baker, 1991 (8-21 j); Yamak et coll., 2014 ( 8, 10, 12 sem.); Wen et coll., 2017a (42 j); Rezaei et coll., 2018 (71 j); Sarica et coll., 2019 (hebdomadaire de 35 à 84 j); Ghayas et coll. 2020 (28 à 56 j); Weimer et coll. 2020 (0 à 41 et 0 à 62 j); de Jong et coll. 2021 (0 à 7, 8 à 16, 17 à 22 et 23 à 28 j); Güz et coll. 2021 (0 à 14, 14 à 35 et 0 à 35 j); et Akyüz et coll, 2022 (hebdomadaire de 1 à 8 sem.)). En règle générale, lorsque la souche à croissance rapide est élevée jusqu’à 38 j et la souche à croissance lente jusqu’à 51 j, les poulets de chair à croissance rapide sont plus efficace sur le plan alimentaire (van der Eijk et coll., 2022b). Ce résultat correspond à Fanatico et coll. (2005a) qui ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide élevés jusqu’à 53 j présentaient une meilleure efficacité alimentaire que les oiseaux à croissance moyenne élevés jusqu’à 67 j et les oiseaux à croissance lente élevés jusqu’à 81 j. Fanatico et coll. (2008) ont élevé des poulets de chair femelles jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente) et des poulets de chair mâles jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 jours (croissance lente) et dans les deux tests, les oiseaux à croissance rapide avaient une meilleure efficacité alimentaire.
Aucune différence concernant l’efficacité alimentaire n’a été observée entre 13 et 55 j (Nielsen, 2012) et entre 1 et 42 j, 22 à 65, ou 1 à 65 j. (Mikulski et coll., 2011), ou à 9 ou 10 sem. (Akyüz et coll., 2022). Singh et coll. (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente présentait une meilleure efficacité alimentaire à 7 et 21 j, mais qu’au poids cible de 2,0-2,2 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient une meilleure efficacité alimentaire.
L’efficacité alimentaire a démontré des réponses différentes à différents âges entre 0 et 8 sem. lorsque des poulets de chair à croissance lente, moyenne et rapide ont été nourris avec des régimes à concentration alimentaire faible, moyenne et élevée (Quentin et coll., 2003). En règle générale, les poulets de chair à croissance rapide présentaient une meilleure efficacité alimentaire à un jeune âge et une efficacité moindre à un âge plus avancé lorsqu’ils étaient nourris avec des régimes ayant des concentrations alimentaires faibles et moyennes.
Absorption des nutriments
Mohammadigheisar et coll. (2021) ont élevé une souche rapide et trois souches à croissance lente-moyenne jusqu’à 2,1 kg et ont signalé une concentration plus élevée d’acide lactique et une concentration plus faible d’acide isobutyrique dans le digesta cæcal de la souche rapide et dans l’une des trois souches à croissance lente-moyenne. Aucune différence n’a été observée en ce qui concerne les acides acétique, propionique et butyrique. Toutefois, Mohammadigheisar et coll. (2020) n’ont observé aucune différence dans le profil des acides gras à chaîne courte dans le digesta des caecas lors de l’abattage des oiseaux à 48 j.
Mohammadigheisar et coll. (2021) ont élevé des poulets de chair jusqu’à 2,1 kg et n’ont indiqué aucune différence entre les souches en ce qui concerne la rétention apparente de matière sèche, de fibres au détergent neutre, de calcium ou de phosphore. La souche rapide a eu une rétention plus élevée que deux des souches lentes pour les protéines brutes et les graisses brutes. En outre, la souche à croissance rapide présentait une énergie métabolisable apparente corrigée pour l’azote plus élevée que l’une des souches lentes et l’efficacité calorique la plus faible par rapport à toutes les souches lentes. Singh et coll. (2021) ont indiqué que les oiseaux de la souche à croissance rapide présentait une énergie métabolisable apparente supérieure de 1,91 % à partir du même régime alimentaire. En cas d’alimentation pauvre en lysine, la rétention d’énergie a diminué de près de la moitié dans la souche à croissance rapide, alors qu’il n’y a pas eu d’effet dans la souche à croissance lente.
Plumage
Les poulets de chair à croissance lente présentaient un meilleur plumage à 2,2 kg (Dixon, 2020; Abeyesinghe et coll., 2021) et à 2,5 kg (Dixon, 2020). Aucune différence dans le plumage n’a été observée à 3 sem., néanmoins à 4, 5 et 6 sem. et dans l’ensemble, les oiseaux à croissance lente présentaient un meilleur plumage (Baxter et coll., 2021). À 11 sem., les souches à croissance lente présentaient le meilleur état des plumes (Castellini et coll., 2016).
Lésions cutanées
van der Eijk et coll. (2023) ont évalué la présence de griffures/plaies chez des oiseaux pesant 2,0 et 2,3 kg et ont constaté que, dans les deux cas, la souche à croissance lente présentait moins de lésions.
Santé des cuisses et des pilons
La plupart des études s’accordent à dire que les poulets de chair à croissance lente ont une meilleure note de démarche, ce qui est un indicateur d’une meilleure mobilité. Après correction en fonction du poids corporel, les poulets de chair à croissance lente ont obtenu de meilleurs résultats à 2,0 kg (van der Eijk et coll., 2023); 2,2 kg (Dixon, 2020; Abeyesinghe et coll., 2021; van der Eijk et coll., 2022b; Pearce et coll., 2023), 2,3 kg (van der Eijk et coll., 2023) et 2,5 kg (Dixon, 2020). Par ailleurs, les poulets de chair à croissance lente présentaient de meilleures notes de démarche 2 j avant l’abattage à 2,1 kg (Rayner et coll., 2020). Néanmoins, de Jong et coll. (2021) n’ont indiqué aucun effet de la souche à 1,6 et 2,5 kg. Güz et coll. (2021,) n’ont pas non plus indiqué de répercussions sur la souche lorsque la note de démarche était mesurée dans une classe de poids corporel similaire (le poids corporel n’est pas indiqué). Aucune différence de souche n’a été notée entre 2 et 3 sem. (Wilhelmsson et coll., 2019; Baxter et coll., 2021); cependant à des âges plus avancés (4 à 9 sem.), il a été constaté que les oiseaux à croissance lente présentaient de meilleures notes de démarche (Çavuşoğlu et Petek, 2019; Wilhelmsson et coll., 2019; Baxter et coll., 2021). Fanatico et coll. (2008) ont élevé des femelles jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente) et des mâles jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 j (croissance lente) et dans les deux tests, les poulets de chair à croissance lente présentaient de meilleures notes de démarche. Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) présentait de meilleures notes de démarche que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.).
Lorsque la dermatite du coussinet plantaire (FDP) a été évaluée à poids égal, les poulets de chair à croissance lente ont obtenu de meilleurs résultats à 2,0 kg (van der Eijk et coll., 2023); 2,2 kg (Abeyesinghe et coll., 2021; van der Eijk et coll. 2022b), 2,3 kg (van der Eijk et coll., 2023) et 3,2 kg (Santos et coll., 2022b). Rayner et coll. (2020) ont indiqué que l’incidence de la FDP était meilleure dans la souche à croissance lente 2 j avant l’abattage à 2,1 kg. Santos et coll. (2022b) ont indiqué un pourcentage plus faible de volailles à croissance rapide avec FPD par rapport aux souches à croissance rapide-lente et moyenne-lente à 2,1 kg, sans différence de gravité. Certaines études n’ont fait état d’aucune différence en matière de FDP lorsqu’elles ont été mesurées à poids égal. Aucune différence n’a été observée à 1,6 et 2,5 kg (de Jong et coll., 2021) et à 2,2 et 2,5 kg (Dixon et coll., 2020). Lorsqu’elle est mesurée au même âge, la FPD était meilleure chez les poulets de chair à croissance plus lente (Williams et coll., 2013 (37 j); Castellini et coll., 2016 (11 sem.); Çavuşoğlu et Petek, 2019 (6, 7, 8 sem.); Wilhelmsson et coll., 2019 (6 et 9 sem.); Ghayas et coll., 2021 (âge non indiqué); Akyüz et coll., 2022 (10 sem.); Abdourhamane et Petek, 2023 (56 j)). Néanmoins, aucune différence n’a été observée à 2 sem. (Wilhelmsson et coll., 2019) ou à 6 sem. (Akyüz et coll., 2022). Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) présentait de meilleures notes de FDP que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.). Fanatico et coll. (2008) ont évalué des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente) et des poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 j (croissance lente) et n’ont constaté aucune différence dans la FDP. De même, aucune différence n’a été observée lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été élevés jusqu’à 41 j et des oiseaux à croissance lente jusqu’à 62 j. (Weimer et coll., 2020). Baxter et coll. (2021) ont recueilli des données sur 762 079 poulets de chair provenant de 34 troupeaux et n’ont constaté aucune différence dans les niveaux moyens de FPD pour les poulets à croissance rapide (39 j, 2,5 kg) ou lente (44 j, 2,3 kg).
La dermatite de l’articulation du jarret a été améliorée chez les poulets de chair à croissance lente, après correction en fonction du poids corporel, à 2,1 kg (Santos et coll., 2022b), 2,2 kg (Dixon, 2020; Abeyesinghe et coll., 2021; van der Eijk et coll. 2022b), 2,3 kg (van der Eijk et coll., 2023), 2,5 kg (Dixon, 2020) et 3,2 kg (Santos et coll., 2022b). L’incidence de la HJD était plus faible dans la souche à croissance lente 2 j avant l’abattage à 2,1 kg (Rayner et coll., 2020). de Jong et coll. (2021) ont mesuré la HJD à 1,6 et 2,5 kg et n’ont indiqué aucune différence entre les souches. Lorsque les jarrets ont été évalués aux mêmes âges, l’amélioration de la HJD est restée évidente dans les souches à croissance lente (Williams et coll., 2013 (37 j); Wilhelmsson et coll. 2019 (9 sem.); Ghayas et coll., 2021 (âge non indiqué); Akyüz et coll., 2022 (6 et 10 sem.); Abdourhamane et Petek, 2023 (56 j)). Aucune différence n’a été relevée dans la HJD à 2 ou 6 sem. (Wilhelmsson et coll., 2019) et, bien que cela ne soit pas significatif, à 8 sem., les notes de 0 (meilleures) étaient de 83 % contre 49 % pour les souches à croissance lente et rapide, et les notes de 2 (pires) étaient de 0 contre 31 % (Çavuşoğlu et Petek, 2019). Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) présentait de meilleures notes de HJD que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.). Aucune différence n’a été observée pour les poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente) ou pour les poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 j (croissance lente) (Fanatico et coll., 2008). Ces résultats sont conformes à ceux de Weimer et coll. (2020) qui ont élevé des oiseaux à croissance rapide jusqu’à 41 j et des oiseaux à croissance lente jusqu’à 62 j. Aucune différence dans les niveaux moyens de HJD n’a été constatée dans l’usine de transformation sur un échantillon de 762 079 poulets de chair répartis dans 34 troupeaux, dans lesquels la souche à croissance rapide a été élevée jusqu’à 39 j (2,5 kg) et la souche à croissance lente jusqu’à 44 j (2,3 kg) (Baxter et coll., 2021).
Bokkers et Koene (2004) ont constaté qu’un plus grand nombre de poulets de chair à croissance lente réussissaient à parcourir la longueur d’un parcours entre 3 et 12 sem. Les poulets de chair à croissance lente ont atteint plus rapidement les trois premières zones de la promenade, mais aucune différence n’a été observée quant au temps nécessaire pour en atteindre l’extrémité. Les oiseaux à croissance lente marchaient plus vite et la vitesse de marche diminuait davantage avec l’âge dans la souche à croissance rapide. Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) présentait une meilleure capacité de marche que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.).
À 2,0-2,2 kg, les oiseaux à croissance lente avait une latence plus longue pour se coucher, indiquant une meilleure force des cuisses (Singh et coll., 2021). Santos et coll. (2022b) ont mesuré la latence à se coucher à 2,0 et 3,0 kg et ont constaté qu’à ces deux poids, les oiseaux à croissance rapide et à croissance lente étaient plus légers que les souches à croissance rapide et à croissance moyenne. À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et à croissance lente ont présenté des latences de couchage plus longues et moins d’événements de couchage que la souche à croissance rapide et lente, ainsi qu’un pourcentage plus faible d’oiseaux couchés que les souches à croissance rapide et moyenne. À 3,0 kg, les souches à croissance rapide et les souches à croissance rapide-lente ont présenté des latences de couchage plus courtes, plus d’événements de couchage par oiseau et une tendance à se coucher davantage par rapport aux souches à croissance lente-lente. Globalement, de 3 à 6 sem., la souche à croissance lente a présenté une plus longue latence de couchage (Baxter et coll., 2021).
Santos et coll. (2022b) ont effectué un test d’obstacle en groupe à 1,8 et 2,7 kg. À 1,8 kg, les poulets de chair à croissance rapide et lente-lente (les plus lents des oiseaux à croissance lente) étaient plus légers que les souches à croissance rapide-lente (les plus rapides des oiseaux à croissance lente) et le nombre de passages d’obstacles était le plus élevé pour les souches à croissance lente-lente. À 2,7 kg, la souche à croissance rapide-lente avait le poids corporel le plus élevé alors que les souches à croissance lente étaient les plus légères et les oiseaux à croissance lente ont fait plus de croisements que les souches à croissance rapide ou rapide-lente.
Paramètres osseux
Vafaeinia et coll. (2021) ont constaté qu’au jour 18 de l’incubation, la souche à croissance rapide présentait des tibias et des jarrets plus larges. Le jour de l’éclosion, les poussins à croissance rapide présentaient des poids de tibia, fémurs et jarret plus lourds, une cendre de tibia plus basse et des fémurs et des jarrets plus larges. Aucune différence n’a été constatée entre les souches concernant la longueur ou la largeur du tibia ou la longueur du jarret.
À 1,4 et 2,2 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient une épaisseur inférieure de la tête du tibia proximal du côté métatarsien, du volume osseux du tibia, du volume total, de la fraction volumique, de la teneur en minéraux, de la résistance ultime, de la limite d’élasticité, de la rigidité ainsi que de la résistance du tibia à la fracture (Güz et coll., 2021). À 1,4 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient également une épaisseur plus faible de la tête du tibia proximal du côté fémoral, tandis qu’à 2,2 kg, ils présentaient une réduction du poids du tibia, de la longueur du tibia proximal et de la densité minérale du tibia. Ces résultats sont conformes à ceux de van der Eijk et coll. (2022b) qui ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide de 2,3 kg présentaient un poids, une longueur, une teneur en minéraux et une épaisseur de la tête métatarsienne inférieurs; toutefois, ils ont également relevé que ces oiseaux présentaient un volume de pores inférieur et un volume osseux, une fraction volumique et un module d’élasticité du tibia plus élevés. Les souches à croissance rapide présentaient des tibias plus lourds, plus longs et plus larges à 56 j (Ghayas et coll., 2021) ainsi que des longueurs de jarrets corrigés pour le poids corporel à 8, 10 et 12 sem. (Yamak et coll., 2014). Aucune différence dans le diamètre du canal médullaire n’a été observée et les poulets de chair à croissance rapide présentaient un indice de robustesse plus élevé, qui est une indication de la solidité des os (Ghayas et coll., 2021). Ce résultat correspond à Fanatico et coll. (2005a) qui ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide à 53 j présentaient des os plus solides que ceux d’une souche à croissance lente à 81 j ou d’une souche à croissance moyenne à 67 j.
Santos et coll. (2022a) ont indiqué qu’à 2,1 kg, les souches à croissance rapide présentaient une force de rupture tibiale plus élevée corrigée pour le poids corporel, un diamètre tibial relatif plus petit et une longueur tibiale plus grande que les oiseaux à croissance lente et moyenne. À 3,2 kg, les souches à croissance rapide présentaient une résistance relative à la rupture tibiale corrigée pour le poids corporel plus élevée que la souche à croissance moyenne, un diamètre du tibia plus court que la souche à croissance lente, ainsi qu’une longueur de tibia plus courte, un rapport longueur/diamètre plus court et une matière sèche relative et une teneur poids en minéraux plus légères par rapport à toutes les souches à croissance lente.
Toutefois, Mohammadigheisar et coll. (2021) ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide présentaient une cendre de tibia plus faible à 2,1 kg comparée à une des trois souches à croissance lente-moyenne et Mohammadigheisar et coll. (2020) ont observé un taux de cendres plus faible dans une souche à croissance rapide comparé à trois des quatre souches à croissance lente lorsqu’ils sont élevés jusqu’à 48 j. Fanatico et coll. (2008) ont évalué des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente) et des poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 j (croissance lente) et n’ont constaté aucune incidence de la souche sur la densité minérale osseuse.
À 1,4 et 2,2 kg, il n’y avait pas d’incidence de la souche sur la dyschondroplasie tibiale (DT) (Güz et coll., 2021). Abdourhamane et Petek (2023) n’ont pas indiqué de différence entre les souches concernant la DT à 56 j. Fanatico et coll. (2008) ont évalué des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 j (croissance rapide) ou 91 j (croissance lente) et des mâles élevés jusqu’à 56 j (croissance rapide) ou 84 j (croissance lente) et ont indiqué que les souches à croissance rapide présentaient des notes de DT plus faibles dans les deux tests. Des écarts de cuisses plus importants ont été observés chez les souches à croissance rapide à 2,2 kg (Abeyesinghe et coll., 2021). Les oiseaux à croissance rapide présentaient moins d’anomalies de la plaque épiphysaire, mais des notes de varus-valgus plus élevées (global, pilon droit et pilon gauche) à 2,3 kg (van der Eijk et coll., 2022b). À 1,4 kg, la souche ne présentait pas d’incidence pour l’angulation varus-valgus; néanmoins à 2,2 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient des notes varus-valgus plus élevées du côté droit, sans impact sur les notes du côté gauche (Güz et coll., 2021).
À 6 sem., les poulets de chair à croissance rapide soumis à une charge pondérale réduite présentaient une activité locomotrice accrue, une réduction de la torsion et de la déformation angulaire de l’os tibiotarsien, ainsi qu’une augmentation de la densité et de l’indice de résistance à la rupture du cortical (Stojcic et Bessei, 2009). Lorsque la charge pondérale a été augmentée chez des poulets de chair à croissance lente, l’activité locomotrice a diminué et le repos a augmenté, mais aucun impact sur le squelette n’a été observé. Les auteurs ont suggéré que l’amélioration de la qualité osseuse observée dans la souche à croissance rapide était due à une activité accrue, alors que les os des poulets de chair à croissance lente étaient plus robustes; par conséquent, la qualité osseuse n’a pas été impactée par une charge accrue et une activité réduite. La charge pondérale élevée des poulets de chair issus de la souche à croissance rapide, associée à une activité locomotrice réduite, a eu des effets négatifs sur les os et les articulations, ce qui a entraîné davantage d’affections des cuisses. Les os et les articulations des oiseaux à croissance lente sont suffisamment robustes pour qu’une augmentation de la charge pondérale entraînant une réduction de l’activité locomotrice n’ait pas les mêmes effets négatifs que ceux observés chez la souche à croissance rapide.
État de la maladie
Aucune différence entre les souches dans la colonisation ou l’infection du foie ou de la rate après une infection par Campylobacer jejuni à 21 j n’a été observée lorsqu’elle a été mesurée 2, 7 et 16 j après l’infection (Williams et coll., 2013). Singh et coll. (2021) ont effectué un test de réponse aux anticorps à 21 j et ont mesuré la réponse 7 j après l’exposition. La souche à croissance rapide présentait un titre moyen d’anticorps totaux (IgM et IgG) et un titre moyen d’IgM plus élevés, indiquant une réponse immunitaire plus forte. Castellini et coll. (2016) ont indiqué des valeurs de dosage du complément hémolytique plus faibles et une concentration de lysozyme plus élevée dans la souche à croissance rapide, suggérant un impact bénéfique sur l’immunité, bien qu’il n’y ait pas eu d’effet sur l’activité bactéricide du sérum.
Populations du microbiote
Aucune différence n’a été observée dans le nombre total de bactéries anaérobies ou dans le nombre de Bifidobacterium spp ou de Lactobacillus spp, mais le taux d’ Escherichia coli était plus faible dans la souche à croissance lente pour un poids corporel de 2,0 kg (Tůmová et coll., 2021).
Peur
Une plus grande proportion de poulets de chair de la souche à croissance rapide a été « atteinte » lors d’un test tactile à 2 et 6 sem. (ce qui indique moins de peur, plus d’inactivité, ou les deux selon les auteurs), sans qu’aucune différence ne soit observée à 9 sem. (Wilhelmsson et coll., 2019). Ce résultat correspond à Baxter et coll. (2021) qui ont indiqué que les poulets de chair issus de la souche à croissance rapide présentaient une distance de retrait plus courte lors d’un test d’évitement entre 3 et 6 sem., indiquant ainsi qu’ils étaient moins craintifs. En outre, les oiseaux à croissance rapide présentaient une distance d’évitement et une période de réaction d’immobilité tonique plus courtes à 8 sem. (Çavuşoğlu et Petek, 2019) et ils vocalisaient moins lors d’un test de marche entre 3 et 12 sem. (Bokkers et Koene, 2004). Aucun impact de la souche n’a été observé sur le temps nécessaire pour picorer un nouvel objet, sur le nombre d’oiseaux ayant picoré l’objet ou sur le nombre d’oiseaux se trouvant à moins de 50 cm de l’objet après 5 minutes (Baxter et coll., 2021)
van der Eijk et coll. (2022a) ont effectué des tests de comportement à 0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg. Ils ont constaté que les poulets de chair à croissance moins rapide s’approchaient d’un humain à 0,4 et 1,7 kg et d’un objet nouveau à 1,7 kg. Dans l’ensemble, un pourcentage plus faible d’oiseaux à croissance rapide s’est approché d’un humain et d’un objet nouveau, ce qui, selon les auteurs, indique qu’ils étaient plus craintifs (van der Eijk et coll., 2022a). C’est ce que confirment Ghanyas et coll. (2021) qui ont relevé que les poulets de chair à croissance rapide présentaient des latences d’immobilité tonique plus longues (âge inconnu). Castellini et coll. (2016) ont constaté que la souche à croissance rapide, ainsi que deux souches à croissance moyenne, montraient le moins d’intérêt initial pour un observateur dans les 5 premières minutes de leur présence dans l’enclos et présentaient des latences d’immobilité tonique plus longues. Rayner et coll. (2020) ont constaté que le pourcentage médian d’oiseaux à portée de main était plus faible dans les souches à croissance rapide, ce qui indique une plus grande peur, à une densité de logement inférieure de 30 kg/m2 par rapport aux souches à croissance rapide et lente à 34 kg/m2 (Rayner et coll., 2020). Les oiseaux ont été abattus à 2,1 kg et ce test a eu lieu 2 j avant l’abattage. van der Eijk et coll. (2022a) ont également réalisé un test en espace libre et n’ont indiqué aucun impact de la souche.
Comportement
Rayner et coll. (2020) ont effectué une évaluation qualitative du comportement à 14 et 28 j et 3 j avant l’abattage (2,1 kg). Ils ont catégorisé les qualités expressives comme suit : satisfait, plat, apathique, enjoué, volage, stressé, alerte, heureux, calme, curieux, léthargique, à l’aise, vif et détendu. Les auteurs ont indiqué que les souches à croissance rapide étaient plus « apathiques/stressées » et que les chances d’observer un comportement positif étaient plus faibles chez les souches rapides. Bokkers et Koene (2003) ont évalué le comportement chaque sem. de 1 à 12 sem. et ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide avaient tendance à adopter davantage de comportements en position assise que debout. À 22, 36 et 50 j, un plus petit nombre de changements de comportement et de position dans l’enclos a été relevé chez la souche rapide (Nielsen, 2012). Castellini et coll. (2016) ont indiqué que la souche à croissance rapide passait le moins de temps à l’extérieur et préférait rester plus près de la maison lorsqu’elle était à l’extérieur.
Les poulets de chair à croissance rapide ont effectué davantage de comportements d’ingestion à 0,6 kg (van der Eijk et coll., 2022b), 1,7 kg (van der Eijk et coll., 2022a), 2,1 kg (van der Eijk et coll., 2022a), à un poids corporel non indiqué (Güz et coll., 2021), et globalement, à quatre poids corporels cibles (0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg) (van der Eijk et coll., 2022a). Dawson et coll. (2021) ont évalué le comportement à 2,1 et 3,2 kg, entre 2 souches à croissance rapide et 12 souches à croissance lente (classées en croissance rapide, moyenne et lente-lente). À 2,1 kg, les souches à croissance rapide passaient plus de temps à s’alimenter que les oiseaux à croissance rapide-lente lente-lente; aucune différence n’a été observée dans le comportement d’abreuvement. À 3,2 kg, il n’y avait pas de différence dans la durée de l’alimentation ou de l’abreuvement, ni dans la fréquence des épisodes, ni dans la durée totale ou le nombre d’épisodes d’alimentation ou d’abreuvement (Dawson et coll., 2021). La comparaison du comportement à des poids corporels similaires (+/- 1,1 kg), a démontré que la souche à croissance rapide présentait à nouveau plus de comportements d’ingestion (de Jong et al., 2021). Lorsque le comportement a été mesuré chaque sem. de 0 à 6 sem. (Dixon, 2020), de 4 à 8 sem. (Ghayas et coll., 2021) et de 1 à 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003), les oiseaux à croissance rapide ont consacré plus de temps à s’alimenter et à s’abreuver. À 9, 24 et 31 j (de Jong et coll., 2021), à 8 sem. (Abdourhamane et Petek, 2023) et globalement (2, 6, 9 sem.) (Wallenbeck et coll., 2017), les souches à croissance rapide ont effectué un pourcentage plus élevé de comportements d’ingestion. À 8 et 22 j (Güz et coll., 2021) et à 22, 36 et 50 j (Nielsen, 2012), une proportion plus élevée de poulets de chair à croissance rapide a été observée en train de s’alimenter. Aucune différence dans les comportements d’alimentation et d’abreuvement n’a été relevée à 29 j (Abeyesinghe et coll.), 2021; Güz et coll., 2021). Bokkers et Koene (2003) ont évalué le comportement sur une base hebdomadaire, de 1 à 12 sem., et ont indiqué que plus les poulets de chair à croissance rapide vieillissaient, plus ils mangeaient et se nourrissaient debout, tandis que plus les poulets de chair à croissance lente vieillissaient, plus ils mangeaient assis. Castellini et coll. (2016) ont indiqué que la souche à croissance rapide et une souche à croissance moyenne passaient un pourcentage plus élevé de temps à manger à 11 sem.
Les poulets de chair à croissance rapide ont adopté moins de comportements locomoteurs à 0,6 kg (van der Eijk et coll., 2022b), 1,9 kg (van der Eijk et coll., 2022b) et, globalement, à quatre poids corporels cibles de 0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg (van der Eijk et coll., 2022a). À 2,1 kg, les souches à croissance rapide ont passé moins de temps à marcher que les oiseaux à croissance lente-lente (Dawson et coll., 2021). Lorsque le comportement était corrigé en fonction du poids corporel (poids non indiqué), les poulets de chair à croissance rapide marchaient moins (Güz et coll., 2021) et étaient moins actifs (de Jong et coll., 2021). À 3,2 kg, il n’y avait pas de différence dans la durée de la marche, ni dans la fréquence des épisodes, ni dans la durée totale ou le nombre d’épisodes de marche (Dawson et coll., 2021). Lorsque le comportement était mesuré chaque sem. entre 4 et 8 sem (Ghayas et coll., 2021) et entre 1 et 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003), les poulets de chair à croissance rapide ont moins marché. Ce résultat correspond à Dixon (2020) qui a relevé que les oiseaux à croissance rapide passaient moins de temps en mouvement de 0 à 6 sem., les différences se produisant principalement plus tard dans la vie. Lorsque le comportement a été évalué aux mêmes âges, les poulets de chair à croissance rapide marchaient moins à 8, 22 et 29 jr. (Güz et coll., 2021) et étaient moins actifs à 9, 24 et 31 j (de Jong et coll., 2021). Les souches à croissance rapide ont passé moins de temps en mouvement à 22, 36 et 50 j (Nielsen, 2012), 8 sem. (Abdourhamane et Petek, 2023) et 11 sem. (Castellini et coll., 2016). Baxter et coll. (2021) n’ont indiqué aucun effet de la souche sur la proportion moyenne d’oiseaux en mouvement entre 3 et 6 sem. Les auteurs n’ont pas non plus indiqué d’effet sur la durée des périodes d’activité; toutefois, les oiseaux à croissance lente âgés de 7 sem. ont eu des périodes plus longues que les oiseaux à croissance rapide âgés de 6 sem. (dernière sem. de vie pour chaque souche). Bokkers et Koene (2003) ont évalué le comportement chaque semaine entre 1 et 12 sem. et ont constaté que la marche diminuait avec l’âge chez les poulets de chair à croissance rapide et lente. Les souches à croissance rapide avaient une activité globale plus faible entre 26 et 31 j que les souches à croissance lente entre 26 et 49 j (Pearce et coll., 2023).
Lorsque les évaluations comportementales ont été effectuées au même poids corporel non déclaré, la souche à croissance rapide s’est davantage assise (Güz et coll., 2021). À 2,1 kg, les oiseaux à croissance rapide étaient plus inactifs que toutes les souches à croissance lente, mais aucune différence n’a été observée à 3,2 kg (Dawson et coll., 2021). Aucune différence de souche n’a été observée pour les comportements inactifs à 0,4, 1,1, 1,7 ou 2,1 kg (van der Eijk et coll., 2022a). À 3,2 kg, il n’y avait pas de différence dans la durée de la position assise ou du repos des cuisses, ni dans la fréquence des épisodes, ni dans la durée totale ou le nombre d’épisodes pour la position assise ou le repos des cuisses (Dawson et coll., 2021). de Jong et coll. (2021) ont évalué le comportement à 9, 24 et 31 j et ont indiqué que, à tous les âges, la souche rapide passait un pourcentage plus élevé de temps assise et inactive, tandis que Güz et coll. (2021) ont indiqué que les oiseaux de la souche plus rapide étaient assis à 22 et 29 j, mais pas à 8 j (Güz et coll., 2021). Lorsque le comportement a été mesuré chaque semaine de 0 à 6 sem. (Dixon, 2020), de 4 à 8 sem. (Ghayas et coll., 2021) et de 1 à 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003), les oiseaux à croissance rapide ont passé plus de temps assis, Dixon (2020) relevant que les différences se sont surtout produites plus tard dans la vie. Parallèlement, Wallenbeck et coll. (2017) ont constaté que dans l’ensemble (2, 6 et 9 sem.), les poulets de chair à croissance rapide passaient une plus grande partie de leur temps assis. Aucune différence dans le temps de repos n’a été observée entre 1 et 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003), entre 3 et 6 sem. (Baxter et coll., 2021), à 11 sem. (Castellini et coll., 2016) ou globalement (2, 6 et 9 sem.) (Wallenbeck et coll., 2017). Bokkers et Koene (2003) ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide passaient moins de temps couchés, mais qu’il n’y avait pas de différence dans la durée d’inactivité entre 1 et 12 sem., tandis que Baxter et coll. (2021) n’ont indiqué aucune incidence sur la proportion moyenne d’oiseaux assis et inactif entre 3 et 6 sem. À 22, 36 et 50 j, les souches à croissance rapide étaient moins actives et, bien qu’une plus petite proportion ait été observée en position couchée, une plus grande proportion d’observations a été observée en position inactive, couchée et près d’autres oiseaux (Nielsen, 2012). À 29 j, les oiseaux à croissance rapide se couchaient plus souvent sur le côté, mais ne présentaient aucune différence en ce qui concerne la position assise et inactive (Abeyesinghe et coll., 2021). Bokkers et Koene (2003) ont évalué le comportement sur une base hebdomadaire de 1 à 12 sem. et ont indiqué qu’à mesure que les poulets de chair à croissance rapide vieillissaient, la position couchée diminuait et que la position assise et inactive augmentait dans les deux souches.
Globalement, pour quatre poids corporels cibles (0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg), les oiseaux de la souche à croissance rapide passaient moins de temps debout (van der Eijk et coll., 2022a). Ceci a également été constaté au même poids corporel non déclaré (Güz et coll., 2021) et en comparant le comportement à des poids corporels similaires (+/- 1,1 kg) (de Jong et coll., 2021). À 2,1 et 3,2 kg, la souche à croissance rapide passait moins de temps debout que les souches à croissance moyenne et lente (Dawson et coll., 2021). À 2,1 kg, les oiseaux à croissance rapide présentaient moins de périodes debout que les oiseaux à croissance moyenne et lente, et aucune différence n’a été observée dans la fréquence des périodes, la durée totale ou le nombre de périodes de station debout (Dawson et coll., 2021). Lorsque le comportement était évalué aux mêmes âges, les poulets de chair à croissance rapide se tenaient moins debout à 8, 22 et 29 j (Güz et coll., 2021) et à 8 sem. (Abdourhamane et Petek, 2023). À 29 j, les oiseaux à croissance rapide présentaient des périodes d’inactivité moins fréquentes et plus courtes (Abeyesinghe et coll., 2021). De 0 à 6 sem. (Dixon, 2020), de 1 à 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003) et globalement (2, 6 et 9 sem.) (Wallenbeck et coll., 2017), les poulets de chair à croissance rapide passaient moins de temps debout, Dixon (2020) notant que les différences se produisaient principalement plus tard dans la vie.
Les poulets de chair à croissance rapide ont adopté moins de comportements de confort dans l’ensemble, à quatre poids corporels cibles (0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg) (van der Eijk et coll., 2022a). Néanmoins, à un poids corporel non déclaré, la souche à croissance rapide a adopté plus de comportements de confort, mais moins de bains de poussière (Güz et coll., 2021). À 2,1 kg, aucune différence de souche n’a été observée pour le comportement relatif à la préhension (Dawson et coll., 2021). À 3,2 kg, il n’y a pas de différence dans le temps passé à se prélasser ni dans la fréquence des périodes, ni dans la durée totale ou le nombre de périodes de prélassement (Dawson et coll., 2021). Les poulets de chair de la souche à croissance rapide étaient plus nombreux à prendre des bains de poussière à 8 j, mais aucune différence n’a été observée à 22 ou 29 j (Güz et coll., 2021). Aucune différence dans les comportements de confort n’a été observée à 29 j (Abeyesinghe et coll., 2021). À 11 sem., les souches à croissance rapide et moyenne adoptent davantage de comportements de confort que les souches lentes (Castellini et coll., 2016). Abdourhamane et Petek (2023) ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide, à 8 sem., passaient plus de temps à prendre des bains de poussière et avaient tendance à se lisser davantage, mais aucune différence de souche n’a été observée pour les battements d’ailes. Lorsque le comportement est mesuré, sur une base hebdomadaire de 0 à 6 sem., les oiseaux à croissance rapide ont passé moins de temps à se prélasser et à prendre des bains de poussière, les différences se produisant principalement plus tard dans la vie (Dixon, 2020). Entre 4 et 8 sem., les oiseaux de la souche rapide ont passé moins de temps à prendre des bains de poussière, à battre des ailes et à gratter la litière (Ghayas et coll., 2021). Bokkers et Koene (2003) ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide passaient plus de temps à se prélasser et à s’étirer en position assise entre 1 et 12 sem., mais aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le prélassement total ou les bains de poussière. Ils ont également indiqué qu’à mesure que les poulets de chair à croissance rapide vieillissaient, le prélassement et le prélassement en position debout augmentaient. Baxter et coll. (2021) n’ont indiqué aucun impact de la souche sur la proportion moyenne d’oiseaux se prélassant de 3 à 6 sem. et que trop peu d’incidences de bains de poussière ont été observées pour être incluses dans les analyses statistiques. Wallenbeck et coll. (2017) ont indiqué que dans l’ensemble (2, 6 et 9 sem.), la fréquence des comportements de confort était très faible.
Les poulets de chair à croissance rapide se sont moins nourris à 0,6 kg (van der Eijk et coll., 2022b), globalement, à quatre poids corporels cibles (0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg) (van der Eijk et coll., 2022a), et à un poids corporel non déclaré (Güz et coll., 2021). Lorsqu’ils ont été évalués aux mêmes âges, les poulets de chair à croissance rapide se nourrissaient moins à 22 et 29 j, sans différence à 8 j (Güz et coll., 2021). Lorsque le comportement était mesuré chaque semaine de 0 à 6 sem., les oiseaux à croissance rapide passaient moins de temps à chercher de la nourriture (Dixon, 2020). Dans l’ensemble (2, 6 et 9 sem.), Wallenbeck et coll. n’ont pas relevé de différences dans le temps consacré à la recherche de nourriture. (2017). Baxter et coll. (2021) ont indiqué que trop peu d’incidences de recherche de nourriture ont été observées entre 3 et 6 sem. pour permettre des analyses statistiques.
Les poulets de chair issus de souches à croissance rapide ont eu des comportements moins agressifs à 0,6 kg (van der Eijk et coll., 2022b) et au même poids corporel non déclaré (Güz et coll., 2021). Lorsque le comportement a été évalué aux mêmes âges, les poulets de chair à croissance rapide ont manifesté moins d’agressivité à 22 et 29 j, sans différence à 8 j (Güz et coll., 2021) ou à 8 sem. (Abdourhamane et Petek, 2023). Bokkers et Koene (2003) ont évalué le comportement chaque sem. de 1 à 12 sem. et ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide manifestaient moins de comportements agressifs.
Lorsque le comportement a été mesuré sur une base hebdomadaire entre 0 et 6 sem., (Dixon, 2020) et entre 1 et 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003), les oiseaux à croissance rapide passaient moins de temps à se percher, Dixon (2020) relevant que les différences se produisaient principalement à des âges plus avancés. Baxter et coll. (2021) n’ont signalé aucune différence dans le temps passé sur le perchoir entre 3 et 6 sem.; cependant, à l’âge de l’abattage, moins d’oiseaux à croissance rapide ont été observés sur le perchoir. À 29 j, les oiseaux à croissance rapide se sont moins perchés (Abeyesinghe et coll., 2021) et dans l’ensemble (2, 6 et 9 sem.) passaient moins de temps à se percher pendant la journée (Wallenbeck et coll., 2017). Le nombre moyen de tentatives de perchage était plus faible pour la souche à croissance rapide et, dans l’ensemble, la souche à croissance rapide parvenait à se percher 75 % du temps, contre 93 % pour la souche à croissance lente (Baxter et coll., 2021).
Aucun effet de la souche sur le comportement de becquetage n’a été observé lorsque le comportement était évalué chaque semaine entre 4 et 8 sem. (Ghayas et coll., 2021). Baxter et coll. (2021) n’ont indiqué aucun effet de la souche sur la proportion moyenne d’oiseaux de 3 à 6 sem. assis à becqueter. Bokkers et Koene (2003) n’ont pas trouvé de différences pour le becquetage total au sol entre 1 et 12 sem., même si les poulets de chair à croissance rapide becquetaient moins au sol lorsqu’ils étaient debout. Lorsque le comportement a été évalué chaque sem. entre 4 et 8 sem. (Ghayas et coll., 2021) et entre 1 et 12 sem. (Bokkers et Koene, 2003), les oiseaux de la souche à croissance rapide passaient moins de temps à gratter la litière. À 22, 36 et 50 j (Nielsen, 2012) et à 14 et 28 j et 3 j avant l’abattage à 2,1 kg, un comportement exploratoire moindre a été observé dans la souche à croissance rapide (Rayner et coll., 2020).
Aucune différence de souche n’a été observée pour le comportement en matière de jeu à 0,4, 1,1, 1,7 ou 2,1 kg (van der Eijk et coll., 2022a). Un comportement de jeu moindre a été observé chez la souche à croissance rapide à 14 et 28 j et 3 j avant l’abattage à 2,1 kg (Rayner et coll., 2020) ainsi qu’entre 3 et 6 sem. (Baxter et coll., 2021). Dans l’ensemble (2, 6 et 9 sem.), les fréquences de certains comportements sociaux (course, course en groupe, combat ludique, becquetage agressif, vol, course à la nourriture et becquetage sévère du plumage) étaient de très faible incidence (Wallenbeck et coll., 2017). Baxter et coll. (2021) n’ont indiqué aucune différence entre les souches en ce qui concerne la recherche de nourriture (comportement de jeu) entre 3 et 6 sem.
À 9 sem., un pourcentage plus élevé de poulets de chair à croissance rapide ont été observés haletant (Wilhelmsson et coll. 2019). Aucune différence dans le pourcentage d’oiseaux haletant à 2 ou 6 sem. n’a été observée et aucune différence dans le pourcentage d’oiseaux s’entassant n’a été observée à n’importe quel âge. Nielsen (2012) a conclu que les poulets de chair à croissance rapide modifient leur comportement pour s’adapter à des environnements chauds, tandis que les oiseaux à croissance lente modifient leur métabolisme pour s’adapter à des températures ambiantes plus fraîches.
Lorsqu’ils ont été évalués à des poids corporels similaires (+/- 1,1 kg), les poulets de chair de la souche à croissance rapide étaient plus nombreux à s’asseoir sous la rampe/plateforme et moins nombreux à s’asseoir sur le perchoir (de Jong et coll., 2021). De même, lors de l’évaluation de l’utilisation des enrichissements à un poids corporel similaire non déclaré, moins d’oiseaux à croissance rapide se trouvaient sur les plateformes et les rampes et se perchaient sur les barrières, tandis que plus d’oiseaux se trouvaient sous les plateformes et les rampes (Güz et coll., 2021). van der Eijk et coll. (2022b) ont indiqué qu’à 0,6 et 1,9 kg, le pourcentage de poulets de chair à croissance rapide situés sur la plateforme/rampe était inférieur et qu’à 1,9 kg, le pourcentage sous la plateforme/rampe était plus élevé. Ces résultats sont confirmés par Dawson et coll. (2021) qui ont constaté qu’à 2,1 kg, une plus grande proportion de 4 des 12 souches à croissance lente a été observée dans tous les enrichissements, sur le dessus de la plateforme et dans la zone située sous la plateforme et la rampe, mais il n’y avait pas de différence dans la proportion d’oiseaux utilisant l’échelle. À 3,2 kg, les souches à croissance rapide utilisaient moins les enrichissements et étaient donc davantage observées sur la litière. Lorsqu’ils sont évalués au même âge (9, 24 et 31 j.), les oiseaux à croissance lente utilisent davantage les enrichissements totaux, la rampe/plateforme et le perchoir (de Jong et coll., 2021). Güz et coll. (2021) ont déclaré que le pourcentage d’oiseaux sur les plateformes et les rampes à j 29 et se perchant sur les barrières à j 8, 22 et 29 était plus élevé pour les oiseaux à croissance lente, tandis que le pourcentage de poulets à croissance rapide sous les plateformes et les rampes à j 29 était plus élevé. Malchow et Schrader (2021) ont déclaré que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) utilisait davantage la plateforme surélevée que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.).
van der Eijk et coll. (2022a) ont évalué l’utilisation de l’enrichissement à 0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg. Les auteurs ont indiqué qu’à 0,4 kg, les poulets de chair à croissance lente élevés à 30 kg/m2 s’asseyaient davantage sur une botte que ceux élevés à 24 et 36 kg/m2 et que les poulets de chair à croissance rapide à la même densité. Les poulets à croissance lente élevés à 42 kg/m2 étaient plus nombreux sur la botte que les poulets à croissance rapide élevés à la même densité. À 1,1 kg, moins de poulets à croissance rapide élevés à 36 kg/m2 étaient assis sur la botte par rapport à ceux élevés à 24 et 30 kg/m2 et par rapport aux poulets à croissance lente à la même densité. Les poulets de chair à croissance rapide élevés à 24 kg/m2 étaient moins nombreux assis sur la botte que la souche à croissance lente à la même densité. À 1,7 et 2,1 kg, davantage de poulets à croissance lente élevés à 24, 36 et 42 kg/m2 étaient assis sur la botte par rapport à la souche à croissance rapide à la même densité. Dans l’ensemble, un pourcentage plus élevé de poulets de chair à croissance lente a été observé sur la botte, ce qui confirme les résultats de Rayner et coll. (2020) qui ont constaté que les souches à croissance lente occupaient plus de balles à 14 et 28 j et 3 j avant l’abattage à 2,1 kg.
Les poulets de chair à croissance lente présentaient un plumage plus propre lorsqu’ils étaient évalués aux mêmes poids corporels (Dixon, 2020 (2,2 et 2,5 kg); Abeyesinghe et coll., 2021 (2,2 kg); van der Eijk et coll., 2023 (2,3 kg)). La même chose a été observée lorsque les oiseaux ont été évalués aux mêmes âges (Wilhelmsson et coll., 2019 (6 et 9 sem.); Ghayas et coll., 2021 (âge non déclaré); Çavuşoğlu et Petek, 2019 (6, 7, et 8 sem.). Deux études n’ont pas indiqué de différences dans la propreté du plumage à 2,0 kg (van der Eijk et coll., 2023) ou à 2 sem. (Wilhelmsson et coll., 2019). Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) présentait un plumage de poitrine plus propre que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.).
Castellini et coll. (2016) ont indiqué une incidence plus faible des ampoules de bréchet dans les souches à croissance lente à 11 sem.
van der Eijk et coll. (2023) ont indiqué une amélioration de la qualité de la litière chez des poulets de chair à croissance lente à des poids cibles de 0,4, 1,1, 1,7 et 2,1 kg. Ce résultat correspond à Rayner et coll. (2020) qui ont évalué la litière 2 j avant l’abattage à 2,1 kg. En outre, la qualité de la litière était meilleure dans le traitement à croissance lente à 14, 21, 28 et 35 j(van der Eijk et coll., 2022b). Malchow et Schrader (2021) ont indiqué que la souche à croissance lente (élevée jusqu’à 10 sem.) présentait une meilleure qualité de souche que la souche à croissance rapide (élevée jusqu’à 5 sem.). Baxter et coll. (2021) n’ont indiqué aucune différence dans la qualité de la litière entre 3 et 6 sem., sauf à 4 sem. où une amélioration a été constatée pour les oiseaux à croissance lente. Aucune différence dans la qualité de la litière à 2 ou 6 sem. n’a été indiquée par Wilhelmsson et coll. (2019), mais à 9 sem., la qualité de la litière était moins bonne dans l’aire d’alimentation de la souche à croissance rapide. L’humidité de la litière était plus faible pour les souches à croissance lente à 14 et 28 j, aucune différence n’étant observée à 42 j (Santos et coll., 2022b). Aucun impact de la souche sur la matière sèche de la litière n’a été observé à 20, 34, 41 et 48 j (Nielsen, 2012).
Baxter et coll. (2021) ont mesuré les conditions environnementales de 3 à 6 sem. et n’ont pas constaté de différence dans les niveaux de poussière ou d’ammoniac. Rayner et coll. (2020) ont indiqué que l’ammoniac était variable dans toutes les souches et ne dépassait pas les taux de 20 ppm lorsqu’il était mesuré 2 j avant l’abattage à 2,1 kg.
Weimer et coll. (2020) ont indiqué que les poulets de chair à croissance lente présentaient un corps plus long (14-27 j et 28-41 j pour la souche rapide et 15-37 j et 38-62 j pour la souche lente), un bassin plus étroit (28-41 j pour la souche rapide et 38-62 j pour la souche lente), des jarrets plus longs (1-13 j, 14-27 j, et 28-41 j pour la souche rapide et 2-14 j, 15-37 j et 38-62 j pour la souche lente), des jarrets plus étroits (28-41 j pour les rapides et 38-62 j pour les lentes), des bréchets plus longs (1-13 j et 28-41 j pour les rapides et 2-14 j et 38-62 j pour les lentes) et des poitrines plus étroites (14-27 j pour les rapides et 15-37 j pour les lentes). Aucun impact de la souche n’a été constaté sur la profondeur de la poitrine, quel que soit l’âge mesuré. Les résultats de Singh et coll. (2021) coïncident, les poulets de chair à croissance lente ayant un corps et une poitrine plus longs et plus étroits et des jarrets plus longs lorsqu’ils sont évalués à un poids cible de 2,0-2,2 kg.
Huo et coll. (2022) ont comparé les caractéristiques des fibres musculaires de la poitrine et des cuisses ainsi que le potentiel glycolytique chez des poussins d’un jour afin de déterminer si les paramètres étaient cohérents à l’éclosion. Aucune différence de souche n’a été observée pour le diamètre ou la section transversale des fibres musculaires. Néanmoins, la souche à croissance rapide présentait une densité de fibres plus faible et un potentiel glycolytique plus élevé, en particulier dans le muscle de la poitrine. Le muscle du jarret de la souche à croissance rapide présentait plus de fibres à chaîne lourde de myosine 1 (contenu en glycogène plus élevé) et un potentiel glycolytique plus élevé.
À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et moyenne présentaient un plus grand nombre de fibres musculaires ainsi qu’une surface et un diamètre de section transversale des fibres plus élevés (Chodová et coll., 2021b). Lorsque les souches étaient élevées jusqu’à 2,8 kg, la souche à croissance rapide présentaient une surface de fibres plus importante et un nombre de fibres par millimètre carré et un nombre de capillaires plus faibles (Yalcin et coll. 2019). Lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg), la surface de section transversale des fibres dans le muscle de la poitrine était plus importante chez les oiseaux à croissance rapide (Berri et coll., 2005). Chodová et coll. (2021a) ont indiqué un nombre plus faible de fibres musculaires avec une plus grande surface de section transversale dans la souche à croissance rapide (35 j.) par rapport aux souches à croissance moyenne (56 j.) et lente (70 j.). Weng et coll. (2022a) ont évalué les caractéristiques du muscle mammaire à des poids corporels similaires (1,97 kg à 37 j pour la souche rapide contre 1,77 kg à 101 j pour la souche lente) et ont constaté que la souche à croissance rapide présentait un diamètre et une surface de section transversale des fibres musculaires plus petits, que les fibres étaient alignées moins étroitement et qu’il n’y avait pas de différence dans le type de fibres.
Weng et coll. (2022a) ont observé des différences dans l’abondance des phosphopeptides, avec 114 phosphopeptides régulés à la hausse et 481 à la baisse dans la chair de poitrine à croissance lente. Dans l’ensemble, les phosphopeptides régulés à la hausse étaient liés aux protéines myofibrillaires et aux protéines impliquées dans la liaison du collagène et le transport des acides aminés. Les phosphopeptides régulés à la baisse étaient liés aux protéines kinases, aux enzymes glycolytiques, aux protéines de libération du calcium et aux protéines impliquées dans le métabolisme des lipides, ce qui suggère généralement une réduction de la glycolyse et du métabolisme chez les oiseaux à croissance lente. Chen et coll. (2023) ont évalué la viande de cuisse de poulets de chair à croissance rapide à 42 j et d’oiseaux à croissance lente à 120 j et ont observé 55 métabolites (28 régulés à la hausse et 27 régulés à la baisse) qui différaient entre les souches. Les poulets de chair à croissance rapide présentaient des teneurs plus élevées en mannose, D-fructose, dopamine, inosine et 1,4-butanediamine, tandis que les teneurs en acide arachidonique, acide malique, acide linoléique et acide benzoïque, ainsi qu’en hypoxanthine, étaient plus faibles. La plupart des métabolites exprimés dans la souche à croissance rapide sont liés à la croissance, tandis que les métabolites différentiels dans la souche à croissance lente sont des acides gras insaturés, qui peuvent être liés à la réponse immunitaire.
Wang et coll. (2022b) ont évalué les caractéristiques musculaires de la poitrine et de la cuisse chez des poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) et à 101 j (1,65 kg) chez des oiseaux à croissance lente. Ils ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide présentaient des fibres musculaires dont la section transversale était plus petite et que les fibres étaient moins étroitement alignées avec plus d’espace extracellulaire, ce qui concordait avec leur étude précédente (Weng et coll., 2022a). Les fibres oxydatives étaient moins nombreuses dans le muscle soléaire des poulets de chair à croissance rapide, tandis que les fibres oxydatives ont été localisées plus nombreuses dans le muscle extenseur du muscle long par rapport aux muscles gastrocnémiens ou soléaires.
L’expression génétique de l’actine alpha 1 (importante dans le maintien de la contraction musculaire (Laing et coll., 2009)) n’était pas différente chez les poulets de chair élevés jusqu’à 2,8 kg (Yalcin et coll., 2019); toutefois la souche à croissance rapide présentait une expression plus faible du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (important pour les muscles squelettiques afin de maintenir la capillarité et de l’augmenter pour un meilleur métabolisme de l’oxygène (Tang et coll., 2004)); la chaîne légère de myosine kinase 2 (impliquée dans la contraction musculaire; l’expression est plus importante dans les muscles à contraction rapide (Kamm et Stull, 2001)), et l’ATPaseCa+2 (impliquée dans le transport des ions calcium du cytoplasme vers le réticulum sarcoplasmique, nécessaire à la relaxation musculaire après la contraction (Periasamy et Kalyanasundaram, 2007; Lipskaia et coll., 2010).
Les souches à croissance rapide ont présenté une créatine kinase plus élevée lorsqu’elles ont été élevées jusqu’à 2,8 kg (Yalcin et coll., 2019), à 48 j (Mohammadigheisar et coll., 2020) et de 6 à 10 sem. (Mattioli et coll., 2017). L’activité de la créatine kinase peut être un indicateur de lésions musculaires ou de myopathie (Sandercock et Mitchell, 2003). Toutefois, elle peut également être le reflet d’une sélection en faveur de la masse musculaire (Szabo et Milistis, 2007). Berri et coll. (2007) ont constaté des corrélations phénotypiques et génétiques positives entre la surface des fibres musculaires et l’activité de la créatine kinase, suggérant qu’elle pourrait également représenter le renouvellement des protéines lié à la croissance musculaire.
Wen et coll. (2017a) ont évalué l’impact de la méthionine alimentaire sur les paramètres du muscle de la poitrine. Au bout de 42 j, aucune différence n’a été constatée en ce qui concerne le facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-I). La souche à croissance rapide présentait une plus forte expression d’ARNm de gènes impliqués dans la régulation du développement des muscles squelettiques. Aucune différence dans les cibles en aval de l’IGF-I n’a été observée dans la poitrine, bien que la phosphorylation d’une cible (impliquée dans la prolifération cellulaire et la synthèse des protéines) ait eu tendance à être plus élevée chez les oiseaux de la souche à croissance rapide. Les résultats suggèrent une réponse différente de la souche à la méthionine alimentaire, les oiseaux à croissance rapide étant plus sensibles à la supplémentation en méthionine. L’expression accrue des gènes myogéniques peut expliquer l’augmentation des performances et du rendement du muscle de la poitrine observée chez les poulets de chair à croissance rapide. Aucune différence n’a été observée pour la superoxyde dismutase ou la capacité antioxydante totale à 42 j, mais la souche à croissance rapide présentait une teneur en malondialdéhyde plus faible et une activité glutathion peroxydase plus élevée dans le muscle de la poitrine (Wen et coll., 2017b).
Zhang et coll. (2022) ont identifié 18 métabolites dans le muscle de la poitrine qui pourraient servir de biomarqueurs permettant de différencier la souche commerciale à croissance rapide (42 j) d’une souche locale à croissance lente (120 j). En outre, les auteurs ont trouvé des voies différentes pour les deux souches en fonction des différents métabolites identifiés. Les auteurs ont conclu que ces résultats suggèrent une différence entre les souches pour le métabolisme associé à la qualité de la viande.
Qin et coll. (2021) ont évalué la glycémie chaque semaine de 1 à 70 j et ont indiqué que les oiseaux de la souche à croissance rapide présentaient une glycémie plus basse à 7 j, mais à aucune autre période. Mattioli et coll. (2017) ont prélevé des échantillons de sang chaque semaine entre 6 et 10 sem. et n’ont pas observé d’impact de la souche sur les substances moléculaires réactives de l’oxygène (ROMS), la vitamine E (a-T3, g-T3, g-T, d- T), la vitamine A (rétinol), ou les caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine). Les oiseaux à croissance rapide présentaient moins de substances réactives à l’acide thiobarbiturique (TBARS), ce qui concorde avec Castellini et coll. (2016) à 11 sem. mais diffère de Huerta et coll. (2023) qui n’ont pas indiqué de différence dans les TBARS chez les poulets de chair à croissance rapide (42 j) et à croissance lente (99 j). Les deux souches ont manifesté des réactions différentes à l’exercice, les oiseaux à croissance lente présentant une réduction progressive des TBARS et des ROMS, tandis que les oiseaux à croissance rapide présentaient une aggravation progressive de l’état oxydatif et de l’état antioxydant. Aucune différence n’a été constatée dans les protéines plasmatiques, les électrolytes ou les minéraux lorsque les poulets de chair ont été élevés jusqu’au jour 48 (Mohammadigheisar et coll., 2020). La seule différence observée dans les métabolites concernait la créatinine, qui était plus élevée chez les poulets de chair issus de la souche à croissance rapide, qui présentaient également des taux plus élevés d’aspartate transaminase et de lactate déshydrogénase. Aucun effet sur les paramètres sanguins (nombre de globules blancs, nombre de globules rouges, hématocrite, hémoglobine, nombre de plaquettes, triiodothyronine totale (T3), thyroxine totale (T4) ou hormone stimulant la thyrotropine) n’a été observé chez les poulets de chair évalués à 81 j (Cömert et coll., 2016). À 84 j, les poulets de chair à croissance rapide présentaient des taux d’albumine, de cholestérol, de calcium et de phosphore sanguins plus élevés et des taux de globuline et de triglycérides plus faibles (Sarica et coll., 2014). Aucune différence n’a été constatée au niveau des protéines ou du rapport calcium/phosphore. À 11 sem., Castellini et coll. (2016) ont indiqué un impact incohérent de la souche sur le rapport hétérophiles/lymphocytes, qui est une mesure du stress chez les volailles. Par ailleurs, les souches à croissance rapide et moyenne présentaient des pourcentages plus élevés d’hétérophiles et des pourcentages plus faibles de monocytes et d’éosinophiles, sans différence sur les basophiles ou les globules rouges, et avec des effets incohérents sur les lymphocytes. Les souches à croissance rapide et moyenne présentaient également des valeurs d’hémoglobine et d’hématocrite plus faibles, et la souche avait des impacts irréguliers sur le pourcentage de plaquettes.
Les oiseaux à croissance rapide présentaient une température corporelle de surface plus élevée, une température cloacale plus basse, une fréquence respiratoire plus élevée et une fréquence cardiaque plus basse lorsqu’ils ont été mesurés au même âge non déclaré (Ghayas et coll., 2020).
Rendement
La souche à croissance rapide présentait un rendement de carcasse plus élevé à 2,0 kg (Chodová et coll., 2021b) et 2,8 kg (Weimer et coll., 2022). À 2,1 et 3,2 kg, le rendement de la carcasse était plus élevé pour les souches à croissance rapide que pour la souche à croissance lente la plus lente (Santos et coll., 2021). Lorsque le rendement a été évalué au même âge, le rendement de la carcasse était supérieur dans les souches à croissance rapide (Grashorn, 2006 (84 j); Yamak et coll., 2014 (moyenne de 8, 10, 12 sem.); Wen et coll., 2017b (42 j); Aksoy et coll., 2021 (56 j)). Inversement, Tůmová et coll. (2021) ont déclaré un pourcentage d’habillage plus élevé pour les poulets de chair à croissance lente à 2,0 kg, tandis que Dixon (2020) a abattu des oiseaux au même poids vif non déclaré et a déclaré que l’une des trois souches à croissance rapide évaluées avait le poids de carcasse éviscérée le plus léger. Aucune différence de poids de carcasse n’a été observée à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019) et 2,6 kg (van der Eijk et coll., 2023) ou à 71 j (Rezaei et coll., 2018), 81 j (Cömert et coll., 2016) et 84 j (Sarica et coll., 2014; 2019). Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) et ont constaté que la souche à croissance rapide présentait le pourcentage d’habillage le plus élevé. Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j. Fanatico et coll. (2008) ont réalisé deux expériences, l’une avec des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 j (rapide ; 3,4 kg) ou 91 j (lente; 2,2 kg) et l’autre avec des poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 j (rapide; 2,8 kg) ou 84 j (lente; 2,7 kg). Dans le test sur les femelles, où les poids vifs différaient de plus d’un kilogramme, la souche à croissance rapide présentait un rendement de carcasse plus élevé. Toutefois, pour le test sur les mâles, où les poids corporels finaux étaient similaires, aucune différence n’a été observée dans le rendement des carcasses. Les poulets de chair à croissance rapide ayant accès à l’extérieur présentaient des rendements en carcasse plus élevés que les souches à croissance lente ou moyenne; toutefois, lorsqu’elles étaient élevées à l’intérieur, les souches à croissance rapide et lente présentaient des rendements de carcasse plus élevés que la souche à croissance moyenne (Fanatico et coll., 2005a).
Le rendement en viande de poitrine était plus élevé dans les souches à croissance rapide à 2,0 kg (Doğan etcoll., 2019; Chodová et coll., 2021b; Tůmová et coll., 2021), 2,1 kg (Santos et coll., 2021), 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021), 2,6 kg (van der Eijk et coll., 2023), 2,8 kg (Weimer et coll., 2022), et 3,2 kg (Santos et coll., 2021). À 2,1 kg, le rendement en viande de poitrine était plus élevé dans la souche à croissance rapide que dans deux des trois souches à croissance lente et moyenne (Mohammadigheisar et coll., 2021). Lorsqu’elles étaient évaluées au même âge, les souches à croissance rapide présentaient également un rendement en poitrine plus élevé (Grashorn et coll. 2006 (84 j.); Mikulski et coll. 2011 (65 j); Sarica et coll. 2014 (84 j); Yamak et coll. 2014 (pour la moyenne de 8, 10, 12 sem.); Cömert et coll., 2016 (81 j); Wen et coll., 2017b (42 j); Rezaei et coll., 2018 (71 j); Sarica et coll., 2019 (84 j); Aksoy et coll., 2021 (56 j)). En outre, le rendement de la poitrine était également plus élevé chez les poulets de chair à croissance rapide lorsque mesuré à différents âges et poids. Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j; la souche à croissance rapide présentait un rendement en poitrine plus élevé. Le rendement en viande de poitrine était plus élevé dans une souche à croissance rapide à 6 sem. (2,5 kg) par rapport aux souches à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et lente (12 sem.; 2,9 kg) (Quentin et coll., 2003).
Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) et ont constaté que la souche à croissance rapide présentait le rendement en poitrine le plus élevé. Fanatico et coll. (2008) ont étudié des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 ou 91 j et des poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 ou 84 j et ont constaté que le rendement en poitrine était toujours plus élevé dans la souche à croissance rapide. Fanatico et coll. (2005a) ont élevé des oiseaux jusqu’à 53 ou 81 j, avec des poids vifs similaires de 2,5 et 2,2 kg, et ont déclaré un rendement plus élevé dans la souche à croissance rapide. Lorsque les oiseaux à croissance rapide étaient abattus à 6 sem. (2,5 kg) et les oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg), le rendement en poitrine était à nouveau le plus élevé chez les poulets de chair à croissance rapide (Berri et coll., 2005). Zhang et coll. (2022) ont comparé le poids de la poitrine à l’âge de commercialisation d’une souche locale à croissance lente (120 j) à celui d’une souche commerciale à croissance rapide (42 j) et la souche à croissance rapide présentait des poitrines significativement plus grosses.
Le rendement en cuisses était plus faible dans les souches à croissance rapide à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019), 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021), 2,8 kg (Weimer et coll., 2022) et 3,2 kg (Santos et coll., 2021). Le rendement en cuisses était plus faible dans les souches à croissance rapide que dans les souches à croissance lente les plus lentes, tandis que le rendement en pilons était plus faible que dans les souches à croissance moyenne et lente à 2,1 kg (Santos et coll., 2021). Le rendement en cuisses était plus faible pour les poulets à croissance rapide à 6 sem. (2,5 kg) que pour les poulets à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et lente (12 sem.; 2,9 kg) (Quentin et coll., 2003). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j; la souche à croissance rapide présentait un rendement en cuisse plus faible.
Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) et ont constaté que la souche à croissance rapide présentait le rendement en cuisse le plus faible. Fanatico et coll. (2005a) ont élevé des oiseaux jusqu’à 53 j (2,5 kg) ou 81 j (2,2 kg) et ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide présentaient des rendements en cuisse plus faibles. À 84 j, le rendement en cuisse était plus faible pour les poulets de chair à croissance rapide (Grashorn, 2006; Sarica et coll. (2019). Les poulets de chair à croissance rapide présentaient également un rendement en cuisse plus faible lorsque les oiseaux étaient surtransformés à 81 j (Cömert et coll., 2016) et 84 j (Sarica et coll., 2014). Lorsque la moyenne a été calculée à partir de 8, 10 et 12 sem., le rendement en cuisse était plus faible pour les oiseaux à croissance rapide (Yamak et coll., 2014). Seule une étude (65 j) a démontré qu’une souche rapide présentait un rendement en cuisse plus élevé (Mikulski et coll., 2011). Fanatico et coll. (2008) ont étudié des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 ou 91 j et des mâles élevés jusqu’à 56 ou 84 j. Les femelles à croissance rapide présentaient un rendement en cuisse plus faible, mais aucune différence relative à la souche n’a été observée pour les mâles. D’autres études n’ont pas non plus signalé d’impact relatif à la souche sur le rendement en cuisse lorsque les oiseaux étaient traités au même poids (van der Eijk et coll., 2023) (2,6 kg)) et le même âge (Rezaei et coll., 2018 (71 j); Aksoy et coll., 2021 (56 j)). Lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg), aucune différence dans le rendement en cuisse n’a été signalée (Berri et coll., 2005).
Les souches sélectionnées pour leur croissance rapide présentaient un rendement alaire inférieur lorsqu’elles étaient évaluées au même poids corporel (Doğan et coll., 2019 (2,0 kg); Santos et coll., 2021 (2,1 et 3,2 kg); Singh et coll., 2021 (2,0-2,2 kg); Weimer et coll., 2022 (2,8 kg) ; van der Eijk et coll., 2023 (2,6 kg)). La même chose est évidente lorsque les oiseaux ont été abattus à différents âges et poids (Fanatico et coll., 2005a (53 ou 81 j, 2,48 et 2,18 kg); 2008 (63 ou 91 j, 3,4 et 2,2 kg; 56 ou 84 j, 2.8 et 2,7 kg); Huerta et coll., 2023 (42 et 99 j, 2,9 par rapport à 1,8 et 2,2 kg)). À 84 j (Sarica et coll., 2014) et lorsque la moyenne des 8, 10 et 12 sem. a été calculée, les oiseaux à croissance rapide ont à nouveau présenté un rendement alaire plus faible (Yamak et coll., 2014).
Les poulets de chair à croissance rapide présentaient des corpulences plus légères lorsque les oiseaux étaient traités au même poids (Doğan et coll., 2019 (2,0 kg); Singh et coll., 2021 (2,0-2,2 kg); Weimer et coll., 2022 (2,8 kg)) et à 65 j (Mikulski et coll., 2011). Il en était de même lorsque les oiseaux étaient abattus à différents âges et poids (Fanatico et coll., 2005a (53 ou 81 j, 2,5 et 2,2 kg); 2008 (63 ou 91 j, 3,4 et 2,2 kg et 56 ou 84 j (2,8 et 2,7 kg)).
Les poulets de chair à croissance rapide présentaient moins de graisse abdominale à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019; Chodová et coll., 2021b; Tůmová et coll., 2021), à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021), à un poids non déclaré (Dixon, 2020) et à 65 j (Mikulski et coll., 2011). Les mêmes résultats ont été obtenus lorsque des souches ont été abattues à des âges et des poids différents. Les oiseaux à croissance rapide présentaient moins de graisse abdominale lorsqu’ils étaient abattus à 6 sem. (2,5 kg) par rapport aux oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg) (Berri et coll., 2005), et lorsque les poulets de chair à croissance rapide étaient abattus à 6 sem. (2,5 kg) par rapport aux oiseaux à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et lente (12 sem.; 2,9 kg) (Quentin et coll., 2003). Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) et ont constaté que la souche à croissance rapide présentait moins de graisse abdominale. Aucune différence de graisse abdominale n’a été observée à 56 j (Aksoy et coll., 2021), 81 j (Cömert et coll., 2016), 84 j (Grashorn, 2006; Sarica et coll., 2014, 2019), ni pour la moyenne de 8, 10, 12 sem. (Yamak et coll., 2014).
Myopathies
Les poulets de chair à croissance rapide présentaient une proportion plus élevée de stries blanches lorsqu’ils étaient évalués à un poids vif non déclaré, mais statistiquement similaire (Dixon, 2020). À 2,1 kg, les souches à croissance rapide présentaient une incidence plus élevée de stries blanches par rapport aux souches à croissance moyenne et lente, et à 3,2 kg par rapport à toutes les souches lentes (Santos et coll., 2021). Aucune différence entre les souches à croissance rapide et lente n’a été notée pour la gravité des stries blanches à 2,1 kg, mais à 3,2 kg, la souche à croissance rapide présentait des notes plus sévères par rapport à toutes les souches à croissance lente. Les notes moyennes de stries blanches à 2,1 kg étaient moins bonnes pour la souche à croissance rapide que pour les souches à croissance moyenne et lente-lente, tandis qu’à 3,2 kg, la souche à croissance rapide présentait des notes moins bonnes que toutes les souches à croissance lente.
Deux des trois souches à croissance rapide présentaient une proportion plus élevée de poitrines ligneuses lorsqu’elles étaient évaluées à un poids vif statistiquement similaire et non indiqué (Dixon, 2020). Les poulets de chair à croissance rapide présentaient des notes de poitrine ligneuse plus élevées à 2,3 kg (van der Eijk et coll., 2022b) et une incidence plus élevée à 2,1 et 3,2 kg (Santos et coll., 2021). La gravité et les notes moyennes de la poitrine ligneuse à 2,1 kg étaient pires pour les souches à croissance rapide que pour les souches à croissance moyenne et lente-lente. À 3,2 kg, les souches à croissance rapide présentaient des notes plus sévères et des notes moyennes plus faibles par rapport à toutes les souches à croissance lente.
Histomorphologie
Aucune différence dans la hauteur des villosités intestinales ou la profondeur des cryptes n’a été rapportée à 2,1 kg (Mohammadigheisar et coll., 2021) ou à 48 j (Mohammadigheisar et coll., 2020). Inversement, Akyüz et coll. (2022) ont évalué l’histomorphologie chaque semaine de 1 à 10 sem., et ont constaté que la hauteur des villosités était plus importante pour la souche à croissance rapide à tous les âges et que la profondeur des cryptes était plus importante à certains âges (1, 4-8 sem.). Le rapport hauteur des villosités/profondeur des cryptes était plus important chez les poulets de chair à croissance rapide à 2-5 et 10 sem.
Poids des organes
Les poulets de chair à croissance rapide présentaient un poids relatif du jabot et du proventricule plus élevé à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021).
À 2,0 kg (Doğan et coll., 2019) et 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021), les poulets de chair à croissance rapide présentaient un poids relatif du gésier plus léger. De même, le poids relatif du gésier était plus faible dans la souche rapide par rapport à une des trois souches à croissance lente-moyenne à 2,1 kg (Mohammadigheisar et coll., 2021). Mohammadigheisar et coll. (2020) ont constaté que le poids relatif du gésier était plus faible dans la souche à croissance rapide par rapport à certaines souches lentes évaluées lorsque les oiseaux étaient élevés jusqu’à 48 j. Aucune différence dans le poids absolu du gésier n’a été observée à 81 j (Cömert et coll., 2016).
À 2,0-2,2 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient un duodénum plus léger mais un jéjunum et un iléon plus lourds (Singh et coll., 2021). Aucune différence dans le poids relatif de l’intestin grêle n’a été observée à 2,1 kg (Mohammadigheisar et coll., 2021) ou à 2,8 kg (Weimer et coll., 2022). Le poids relatif de l’intestin grêle était similaire entre la souche à croissance rapide et certaines des souches à croissance lente à 48 j (Mohammadigheisar et coll., 2020). Les poulets de chair à croissance rapide présentaient un poids absolu plus élevé du duodénum et de l’iléon-jéjunum à 81 j; aucune différence n’a été observée dans le poids absolu du gros intestin (Cömert et coll., 2016). À 2,8 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient un gros intestin plus léger mais plus long (Weimer et coll., 2022).
À 2,0-2,2 kg, les poulets de chair à croissance rapide présentaient un poids relatif de caecum plus faible (Singh et coll., 2021), tandis qu’à 2,8 kg, ils présentaient des cæcums plus légers et plus courts (Weimer et coll., 2022). Le poids relatif des cæcums était plus faible dans la souche à croissance rapide que dans deux des trois souches à croissance lente et moyenne évaluées à 2,1 kg (Mohammadigheisar et coll., 2021), alors qu’aucune différence dans le poids absolu des cæcums n’a été relevée à 81 j (Cömert et coll., 2016).
Des poids relatifs du foie plus importants ont été rapportés pour les poulets de chair à croissance rapide à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019), 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021) et 2,8 kg (Weimer et coll., 2022) et des poids absolus plus importants ont été indiqués à 81 j (Cömert et coll., 2016). Qin et coll. (2021) ont mesuré le poids absolu du foie chaque semaine et ont observé des poids plus importants dans la souche à croissance rapide à 28, 49 et 70 j, sans différence à 7 j. Les mâles à croissance rapide présentaient des poids cardiaques relatifs plus importants à 2,0 kg, mais aucune différence n’a été relevée pour les femelles (Doğan et coll., 2019). Aucune différence n’a été constatée pour la taille du cœur par rapport au poids corporel à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021) et 2,8 kg (Weimer et coll., 2022), ni pour le poids absolu du cœur à 81 j (Cömert et coll., 2016). Aucune différence dans le poids du pancréas n’a été observée à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021), mais les poulets de chair à croissance rapide présentaient un poids absolu du pancréas plus élevé à 81 j (Cömert et coll., 2016). Aucune différence dans le poids absolu de la rate, du proventricule ou de la bourse n’a été observée à 81 j (Cömert et coll., 2016).
Composition des nutriments (tissus)
Han et Baker (1991) n’ont pas indiqué de différences dans la concentration en protéines totales du corps entre une souche à croissance rapide et une souche à croissance lente lorsqu’elles étaient mesurées à 8 et 21 j. Tran et coll. (2021) ont constaté que la teneur en protéines de la carcasse diminuait avec la baisse du niveau de lysine alimentaire et que cette baisse était plus importante chez la souche à croissance rapide. En revanche, la teneur en graisse de la carcasse a augmenté avec la diminution de la lysine et l’augmentation est plus importante dans la souche à croissance lente.
Les poulets de chair à croissance rapide ont présenté une viande de poitrine contenant moins de protéines à 2,0 kg (Chodová et coll.), 2021b) et à 65 j (Mikulski et coll., 2011). Lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg), la teneur en protéines de la poitrine était également plus faible dans la souche à croissance rapide (Berri et coll., 2005). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j; la souche à croissance rapide présentait des protéines brutes plus faibles. Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair élevés jusqu’à 63 et 91 j à l’intérieur ou à l’extérieur et ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide présentaient une teneur en protéines plus faible. Weng et coll. (2022a) ont comparé une souche locale à croissance lente élevée jusqu’à 101 j (1,77 kg) à une souche commerciale à croissance rapide élevée jusqu’à 37 j (1,97 kg) et ont constaté une teneur plus faible en protéines et en collagène dans le muscle de la poitrine des oiseaux à croissance rapide.
Ce résultat correspond à Weng et coll. (2022b) qui ont indiqué une teneur en protéines de la poitrine plus faible chez les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) par rapport aux poulets de chair à croissance lente à 101 j (1,65 kg). Chodová et coll. (2021a) ont indiqué que les souches à croissance rapide (35 j) et moyenne (56 j) présentaient des protéines brutes inférieures à celles de la souche à croissance lente (70 j). Aucune différence de souche n’a été observée à 42 j (Wen et coll., 2017b), 81 j (Cömert et coll., 2016) ou 84 j. (Sarica et coll., 2014).
Lors de l’évaluation de la teneur en protéines brutes dans la viande de cuisse, aucune différence de souche n’a été observée à 81 j (Cömert et coll., 2016) ou 84 j (Sarica et coll., 2014). À 56 j, la protéine brute de la cuisse était plus élevée dans la souche à croissance rapide (Özbek et coll., 2022), alors que Weng et coll. (2022b) ont indiqué une teneur en protéines de la cuisse plus faible chez les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) par rapport aux poulets de chair à croissance lente à 101 j (1,65 kg).
La matière sèche de la poitrine était plus faible dans la souche à croissance rapide à 2,0 kg (Chodová et coll., 2021b) et à 84 j (Sarica et coll., 2014), mais aucune différence entre les souches n’a été constatée pour l’humidité de la poitrine à 42 j (Wen et coll., 2017b). Zhang et coll. (2022) ont rapporté un taux de matière sèche de la poitrine plus faible dans la souche à croissance rapide à un âge de marché de 42 j par rapport à une souche locale à croissance lente à 120 j, ce qui correspond à Weng et coll. (2022a) qui ont comparé des poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 101 j (1,77 kg) à des poulets de chair à croissance rapide à 37 j (1,97 kg) et ont constaté une teneur en eau plus élevée dans le muscle de la poitrine des oiseaux à croissance rapide. Weng et coll. (2022b) ont indiqué une teneur en humidité plus élevée pour les poulets de chair à croissance rapide à 101 j (1,65 kg) que pour les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) tout comme Huerta et coll. (2023) lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été élevés jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j. Chodová et coll. (2021a) ont indiqué que les souches à croissance rapide (35 j) et moyenne (56 j) présentaient des teneurs en matière sèche plus faibles que la souche à croissance lente (70 j). Lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg), la matière sèche de la poitrine était plus faible dans la souche à croissance rapide (Berri et coll., 2005). Toutefois, Fanatico et coll. (2005b) ont indiqué que les oiseaux de souche rapide élevés jusqu’à 53 j avec accès à l’extérieur présentaient une matière sèche de viande de poitrine plus élevée que les oiseaux à croissance lente élevés jusqu’à 81 j (accès à l’intérieur ou à l’extérieur), et que les souches à croissance moyenne élevées jusqu’à 67 j (accès à l’intérieur ou à l’extérieur). Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair élevés jusqu’à 63 et 91 j à l’intérieur ou à l’extérieur et n’ont constaté aucune différence dans la matière sèche de la viande de poitrine. Cömert et coll. (2016) n’ont indiqué aucune différence dans la matière sèche de la poitrine à 81 j. Pour l’humidité de la cuisse, Chen et coll. (2023) ont évalué des poulets de chair à croissance rapide à 42 j et des oiseaux à croissance lente à 120 j et ont indiqué une tendance des oiseaux à croissance rapide à avoir une matière sèche plus élevée. À 56 j (Özbek et coll., 2022) et à 84 j (Sarica et coll., 2014), aucun effet de la souche n’a été observé sur la teneur en eau de la viande de cuisse (Özbek et coll., 2022). Weng et coll. (2022b) ont également indiqué qu’il n’y avait pas d’impact de la souche sur la teneur en eau pour les poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 101 j (1,65 kg) par rapport aux poulets de chair à croissance rapide élevés jusqu’à 37 j (2,02 kg). Les poulets de chair à croissance rapide présentaient une matière sèche de viande de pilon plus élevée à 81 j (Cömert et coll., 2016).
Aucune différence de souche n’a été relevée pour le muscle de poitrine en cendres brutes de 2,0 kg (Chodová et coll., 2021b) ou à 42 j (Wen et coll., 2017b), 81 j (Cömert et coll., 2016) ou 84 j (Sarica et coll., 2014). Chodová et coll. (2021a) n’a pas indiqué d’effet de la souche sur la cendre de poitrine entre les souches à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j). Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair élevés jusqu’à 63 et 91 j. à l’intérieur ou à l’extérieur et n’ont pas constaté de différences dans la teneur en cendres des poitrines. Les oiseaux à croissance rapide élevés à l’intérieur ont présenté un taux de cendres de poitrine plus élevé que les oiseaux à croissance rapide ou lente élevés à l’extérieur (Fanatico et coll., 2005b). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j. et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j. Les poulets de chair abattus à 56 j (Özbek et coll., 2022), 81 j (Cömert et coll., 2016) et 84 j (Sarica et coll., 2014) n’ont pas montré d’effet de la souche sur la teneur en cendres brutes de la cuisse.
Les poulets de chair à croissance rapide ont présenté une viande de poitrine avec plus de graisse intramusculaire à 2,0 kg (Chodová et coll., 2021b) et à 65 j (Mikulski et coll., 2011). Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 et 84 j. et ont constaté que la viande de poitrine des poulets de chair à croissance rapide contenait deux fois plus de graisse. Ce résultat correspond à Weng et coll. (2022a) qui ont comparé des poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 101 j (1,77 kg) à des poulets de chair à croissance rapide à 37 j (1,97 kg) et ont constaté une teneur en graisse intramusculaire plus élevée dans le muscle de la poitrine des oiseaux à croissance rapide. Weng et coll. (2022b) ont obtenu le même résultat chez les poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 101 j (1,65 kg) par rapport aux poulets de chair à croissance rapide élevés jusqu’à 37 j (2,02 kg). Chodová et coll. (2021a) ont signalé que les souches à croissance rapide (35 j) et moyenne (56 j) présentaient un extrait d’éther plus élevé que la souche à croissance lente (70 j). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j. et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j., et la souche à croissance rapide présentait un extrait d’éther plus élevé. Aucune différence de souche n’a été relevée pour la graisse de poitrine à 42 j (Wen et coll., 2017b), à 84 j (Sarica et coll., 2014), ou lorsque les oiseaux à croissance rapide ont été abattus à 53 j, les oiseaux à croissance moyenne à 67 j, ou les oiseaux à croissance lente à 81 j (Fanatico et coll., 2005b). Ce résultat correspond à Berri et coll. (2005) qui ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente jusqu’à 12 sem. (2,9 kg) et n’ont pas constaté de différences dans la teneur en lipides du muscle de la poitrine. Zhang et coll. (2022) ont indiqué un taux de graisse intramusculaire plus faible dans la poitrine d’une souche à croissance rapide à un âge de commercialisation de 42 j. par rapport à une souche locale à croissance lente à 120 j. Les poulets de chair abattus à 81 j n’ont pas non plus montré de différence dans l’extrait d’éther dans le muscle de la poitrine, mais les poulets de chair à croissance rapide ont présenté un extrait d’éther plus élevé dans le muscle de la cuisse (Cömert et coll., 2016). Chen et coll. (2023) ont évalué la viande de cuisse de poulets de chair à croissance rapide à 42 j. et de poulets à croissance lente à 120 j et ont indiqué que les oiseaux à croissance rapide présentaient un taux de graisse intramusculaire plus élevé. À 56 j, la graisse brute de la cuisse était plus faible chez les oiseaux à croissance rapide (Özbek et coll., 2022). Xu et coll. (2014) n’ont pas indiqué de différences de souche pour la graisse de la cuisse à 84 j.
Aucune différence entre les souches n’a été constatée dans le profil des acides gras de la poitrine à 65 j. (Mikulski et coll., 2011). À 81 j, Cömert et coll. (2016) n’ont pas constaté d’effet de la souche sur la composition totale en acides gras ou sur les acides gras individuels de la viande de pilon (à l’exception de C20:4n-6). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j et ont indiqué que le profil des acides gras entre les souches était généralement similaire pour les proportions d’acides gras saturés, monoinsaturés et polyinsaturés. Dans l’ensemble du groupe des acides gras saturés, la souche à croissance rapide a moins d’acide stéarique et d’autres acides mineurs. En ce qui concerne les acides gras monoinsaturés, la souche à croissance rapide présentait un taux d’acide palmitoléique plus faible et un taux d’acide oléique plus élevé. À 2,0 kg, la souche n’a pas eu d’effet sur le cholestérol (Chodová et coll., 2021b), tandis que Chodová et coll. (2021a) ont indiqué que les souches à croissance rapide (35 j) et moyenne (56 j) présentaient un taux de cholestérol plus élevé dans la viande de poitrine que la souche à croissance lente (70 j). Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair élevés jusqu’à 56 et 84 j et, après correction sur la base des graisses, n’ont constaté aucune différence dans la teneur en vitamine A de la poitrine; mais la vitamine E (a- tocophérol) était plus élevée dans la souche à croissance lente. Castellini et coll. (2016) ont également constaté un taux plus élevé de a-tocophérol dans les souches à croissance lente à 11 sem.
Le profil global des acides aminés accumulés était similaire entre les souches à la différence que l’accrétion de lysine était plus importante dans la souche à croissance rapide (Tran et coll., 2021). Les auteurs ont relevé que l’efficacité de l’accumulation des protéines/acides aminés, corrigée en fonction du pourcentage d’ingestion, était également plus élevée pour les poulets de chair à croissance rapide. Zhang et coll. (2022) ont indiqué une concentration plus élevée de 16 des 18 acides aminés libres dans la poitrine de poulets de chair à croissance rapide à un âge de commercialisation de 42 j par rapport à une souche locale à croissance lente à 120 j, alors que la concentration de L-ansérine était plus faible et qu’aucune différence n’existait pour la L-carnosine. Chen et coll. (2023) ont évalué la viande de cuisse de poulets de chair à croissance rapide à 42 j et de poulets à croissance lente à 120 j et ont constaté que la taurine, l’éthanolamine et l’ansérine étaient plus faibles dans la souche à croissance rapide.
Couleur de la viande
À 56 j, Özbek et coll. (2020) n’ont pas indiqué d’effet de la souche sur C* (chroma) ou ho (hue) dans la viande de poitrine ou de cuisse.
À 2,8 kg, les valeurs L* (légèreté) de la viande de poitrine étaient plus faibles chez les poulets de chair à croissance rapide (Weimer et coll., 2022), alors qu’elles étaient plus élevées à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021). À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et moyenne ont des valeurs L* plus faibles pour le muscle de la poitrine que la souche à croissance lente (Chodová et coll., 2021b). Les valeurs L* sont plus élevées pour les oiseaux à croissance rapide (6 sem.; 2,5 kg) que pour les souches à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et lente (12 sem.; 2,9 kg) (Quentin et coll., 2003). Ce résultat correspond à Berri et coll. (2005) où des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j, et la souche à croissance rapide présentait des valeurs L* plus élevées. Weng et coll. (2022b) ont indiqué des valeurs L* plus élevées pour les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) que pour les poulets de chair à croissance lente à 101 j (1,65 kg). Aucune différence dans les valeurs L* n’a été indiquée à 42 j (Wen et coll., 2017b), à 56 j (Özbek et coll., 2020), à 65 j (Mikulski et coll., 2011) ou 84 j (Grashorn, 2006; Sarica et coll., 2014, 2019). Ce résultat correspond à Weng et coll. (2022a) qui ont évalué la couleur des poulets de chair à croissance rapide à 37 j (1,97 kg) et des oiseaux à croissance lente à 101 j (1,77 kg). Fanatico et coll. (2007) ont comparé des poulets de chair à 63 et 91 j (femelles) et à 56 et 84 j (mâles) et n’ont constaté aucune différence dans les valeurs L*. Fanatico et coll. (2005b) ont indiqué que les valeurs L* n’étaient pas différentes lorsque les oiseaux étaient élevés à l’intérieur, alors que lorsque les oiseaux avaient accès à l’extérieur, les oiseaux à croissance rapide présentaient des valeurs plus faibles. À 2,0 kg, la souche à croissance moyenne présentait des valeurs L* plus faibles pour la peau de la poitrine que les souches à croissance rapide et lente (Chodová et coll., 2021b).
Weimer et coll. (2022) n’ont pas constaté de différence dans les valeurs a* (rougeur) de la poitrine à 2,8 kg, mais à 2,0-2,2 kg, Singh et coll. (2021) ont constaté des valeurs a* plus faibles dans la souche à croissance rapide. Weng et coll. (2022a) ont comparé les valeurs à des poids corporels similaires (1,97 par rapport à 1,77 kg) et ont également indiqué des valeurs a* plus faibles dans la souche à croissance rapide. À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et moyenne avaient des valeurs a* plus faibles pour le muscle de la poitrine que la souche à croissance lente (Chodová et coll., 2021b). Aucune différence dans les valeurs a* du muscle de la poitrine n’a été observée à 42 j (Wen et coll., 2017b), 65 j (Mikulski et coll., 2011) ou 84 j (Sarica et coll., 2019). Weng et coll. (2022b) ont indiqué des valeurs a* plus faibles pour les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) que pour les poulets de chair à croissance lente à 101 j (1,65 kg). À 56 j., les valeurs a* de la viande de poitrine étaient plus faibles dans la souche à croissance rapide (Özbek et coll., 2020). Ce résultat correspond à celui ci de Quentin et coll. (2003) qui ont comparé des oiseaux à croissance lente (12 sem.; 2,9 kg) à des poulets de chair à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et rapide (6 sem.; 2,5 kg). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j. La souche à croissance rapide présentait des valeurs a* inférieures à celles d’une souche à croissance lente, mais n’était pas différente de l’autre. D’autres études indiquent des valeurs a* plus élevées dans la viande de poitrine provenant de souches à croissance rapide (Grashorn, 2006 (84 j); Fanatico et coll., 2007 (56 et 63 j par rapport à 84 et 91 j); Sarica et coll., 2014 (84 j)). De même, les oiseaux à croissance rapide élevés pendant 53 j et 6 sem. présentaient des valeurs a* plus élevées que les oiseaux à croissance lente élevés pendant 81 j et 12 sem. et que les souches à croissance moyenne élevées pendant 67 j et 8 sem. (Berri et coll., 2005; Fanatico et coll., 2005b). À 2,0 kg, la souche à croissance rapide présentait des valeurs a* plus élevées pour la peau de la poitrine que les souches à croissance lente et moyenne (Chodová et coll., 2021b).
Des valeurs b* de poitrine plus élevées (jaunissement) pour les poulets de chair à croissance rapide ont été indiquées à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021), 2,8 kg (Weimer et coll., 2022), à 84 j (Sarica et coll., 2014, 2019), et à 6 sem. par rapport à une souche moyenne à 8 sem. et une souche à croissance lente à 12 sem. (Quentin et coll., 2003). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j, et la souche à croissance rapide a présenté des valeurs b* plus élevées. En réponse, Mikulski et coll. (2011) ont indiqué des valeurs b* plus faibles chez les poulets de chair à croissance rapide à 65 j. Ce résultat correspond à celui-ci de Fanatico et coll. (2007) qui ont comparé des poulets de chair à croissance rapide et lente à 63 et 91 j (femelles) ainsi qu’à 56 et 84 j (mâles). Aucune différence dans les valeurs b* n’a été observée à 42 j (Wen et coll., 2017b), 56 j (Özbek et coll., 2020) ou 84 j (Grashorn, 2006). Aucune différence n’a été indiquée lorsque les poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. et les oiseaux à croissance lente à 12 sem. (Berri et coll., 2005). Fanatico et coll. (2005b) ont élevé des souches à croissance lente (81 j), moyenne (67 j) et rapide (53 j) avec un accès à l’intérieur et à l’extérieur et n’ont constaté aucune différence lorsque les oiseaux étaient élevés à l’intérieur. Lorsqu’ils avaient accès à l’extérieur, les oiseaux à croissance rapide ont présenté des valeurs b* inférieures à celles des souches à croissance moyenne ou lente. Weng et coll. (2022a) ont comparé les valeurs à des poids corporels similaires (1,97 kg à 37 j pour la souche rapide contre 1,77 kg à 101 j pour la souche lente) et ont indiqué des valeurs b* plus faibles dans la souche à croissance rapide. Weng et coll. (2022b) ont indiqué des valeurs b* plus faibles pour les poulets de chair à croissance rapide à 101 j (1,65 kg) que pour les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg).
Pour la viande de cuisse, les valeurs L* étaient plus faibles pour la souche à croissance rapide à 2,8 kg (Weimer et coll., 2022); toutefois, aucune différence n’a été relevée à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019). De même, aucune différence L* n’a été relevée à 56 j (Özbek et coll., 2020) ou à 84 j (Sarica et coll., 2014), 2019) ou lorsque les poulets de chair à croissance rapide étaient abattus à 6 sem. et les oiseaux à croissance lente à 12 sem. (Berri et coll., 2005). Des valeurs a* plus faibles ont été indiquées dans la souche à croissance rapide à 2,8 kg (Weimer et coll., 2022) et 84 j (Sarica et coll., 2014, 2019), mais des valeurs a* plus élevées ont été indiquées dans les souches à croissance rapide abattues à 6 sem. par rapport aux oiseaux à croissance lente à 12 sem. (Berri et coll., 2005). Aucun effet de la souche n’a été observé à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019) ou à 56 j Özbek et coll. (2020). Aucune différence dans les valeurs b* n’a été indiquée à 56 j (Özbek et coll., 2020) ou lorsque les oiseaux ont été élevés jusqu’à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019) et 2,8 kg (Weimer et coll., 2022). Les souches à croissance rapide présentaient des valeurs b* plus élevées à 84 j (Sarica et coll., 2014, 2019) et lors de l’abattage à 6 sem., par rapport aux oiseaux à croissance lente à 12 sem. (Berri et coll., 2005). Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) avec des régimes commerciaux ou des régimes pauvres en protéines. Ils ont constaté que la souche à croissance lente nourrie avec le régime pauvre en protéines présentait les valeurs a* et b* les plus élevées, tandis que la souche à croissance lente nourrie avec le régime commercial présentait les valeurs L* les plus faibles dans cette souche. Pour la peau de la cuisse, les oiseaux à croissance rapide présentaient des valeurs a* plus élevées, mais aucune différence dans les valeurs L* ou b* (Doğan et coll., 2019). Fanatico et coll. (2007) ont comparé des poulets de chair à croissance rapide et lente à 63 et 91 j (femelles) ainsi qu’à 56 et 84 j (mâles) et ont constaté que les poulets de chair à croissance rapide présentaient des valeurs L* et b* inférieures et des valeurs a* supérieures pour la peau de la cuisse.
pH (peut avoir un impact sur la qualité de la viande : un pH trop élevé ou trop bas peut entraîner des anomalies dans la viande)
Le pH de la poitrine était plus élevé chez la souche à croissance rapide à 2,0-2,2 kg (Singh et coll., 2021) et 2,8 kg (Weimer et coll., 2022). À 2,0 kg, les femelles à croissance rapide présentaient un pH de poitrine plus élevé, mais aucune différence n’a été relevée pour les mâles (Doğan et coll., 2019). À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et moyenne présentaient des valeurs de pH plus élevées pour le muscle de la poitrine que la souche à croissance lente (Chodová et coll., 2021b). À 56 j (Özbek et coll., 2020) et à 84 j (Sarica et coll., 2014), le pH était plus élevé dans la poitrine des poulets de chair à croissance rapide. Le pH du muscle de la poitrine n’a pas été atteint à 42 j (Wen et coll., 2017b), 81 j (Cömert et coll., 2016) et 84 j (Sarica et coll., 2019). Le pH de la viande de poitrine était plus élevé dans les souches à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et rapide (6 sem.; 2,5 kg) par rapport à la souche lente (12 sem.; 2,9 kg) (Quentin et coll., 2003; Berri et coll., 2005). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j, et la souche à croissance rapide présentait un pH plus élevé. Zhang et coll. (2022) ont comparé le pH d’une poitrine d’une souche locale à croissance lente (120 j.) à celui d’une souche rapide (42 j) et la souche rapide présentait un pH plus élevé après 15 minutes et avait tendance à avoir un pH plus élevé après 24 heures. Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 et 91 j à l’intérieur ou à l’extérieur et ont relevé que toutes les valeurs de pH se situaient dans la fourchette normale, mais que les poulets de chair à croissance rapide présentaient un pH plus élevé dans la viande de poitrine. Toutefois, Weng et coll. (2022a) ont mesuré le pH à des poids corporels similaires (1,97 kg à 37 j pour la souche rapide contre 1,77 kg à 101 j pour la souche lente) et ont observé un pH plus faible dans la souche à croissance rapide. Ces résultats sont en opposition avec ceux de Weng et coll. (2022b) qui ont indiqué un pH de la poitrine plus élevé pour les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) que pour les poulets de chair à croissance lente à 101 j (1,65 kg).
À 2,0 kg, aucune différence dans le pH des cuisses n’a été relevée pour les mâles ou les femelles, mais lorsqu’une moyenne a été calculée entre les sexes, les souches à croissance rapide présentaient un pH plus élevé (Doğan et coll., 2019). Le pH du muscle de la cuisse n’a pas été modifié à 56 j (Özbek et coll., 2020), 81 j (Cömert et coll., 2016) et 84 j (Sarica et coll., 2019). À 84 j, les poulets de chair à croissance rapide présentaient un pH des cuisses plus bas (Sarica et coll., 2014). Lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et des oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg), le pH était plus élevé dans la viande de cuisse de la souche à croissance rapide (Berri et coll., 2005). Chen et coll. (2023) ont évalué le pH de la cuisse de poulets de chair à croissance rapide à 42 j et de poulets à croissance lente à 120 j et ont indiqué que les oiseaux à croissance rapide présentaient un pH plus faible après 15 minutes, mais qu’il n’y avait pas de différence après 24 heures.
Chodová et coll. (2021a) ont relevé un pH plus élevé dans la souche à croissance moyenne (56 j) par rapport à la souche à croissance lente (70 j).
Capacité de rétention de l’eau (mesure de la qualité de la viande : indique la quantité d’humidité retenue lors de la cuisson)
La capacité de rétention d’eau de la viande de poitrine ne présente aucune différence à 2,0 kg (Doğan et coll., 2019) ou à 84 j (Sarica et coll., 2014). À 2,0-2,2 kg, la perte par égouttement était plus faible pour la souche à croissance rapide à 24 heures, 3 j, 6 j et 10 j après la transformation (Singh et coll., 2021), mais à 2,0 kg, aucune différence n’a été relevée dans la perte par égouttement (Chodová et coll., 2021b). Une perte par égouttement plus faible pour la viande de poitrine chez les poulets de chair à croissance rapide a été indiquée à 42 j (Wen et coll., 2017b) et lorsque les poulets de chair à croissance rapide étaient abattus à 6 sem. (2,5 kg) et les oiseaux à croissance lente à 12 sem. (2,9 kg) (Berri et coll., 2005). Aucune différence dans la perte par égouttement de la viande de poitrine n’a été relevée entre les souches à croissance lente (12 sem.; 2,9 kg), moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et rapide (6 sem.; 2,5 kg) (Quentin et coll., 2003). Avec un accès à l’extérieur, les oiseaux à croissance rapide élevés jusqu’à 53 j présentaient une perte de viande de poitrine inférieure à celle de la souche lente élevée jusqu’à 81 j, mais aucune différence n’a été observée lorsque les oiseaux étaient élevés à l’intérieur (Fanatico et coll., 2005b). Fanatico et coll. (2007) ont indiqué une perte par égouttement plus faible chez les oiseaux à croissance rapide élevés jusqu’à 63 j par rapport aux poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 91 j. Zhang et coll. (2022) ont indiqué une perte par égouttement plus importante dans la souche à croissance rapide à un âge de commercialisation de 42 j par rapport à une souche locale à croissance lente de 120 j.
À 2,0 kg (Doğan et coll., 2019) et 2,8 kg (Weimer et coll., 2022), aucune différence n’a été relevée pour la perte à la cuisson dans la viande de poitrine. À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et à croissance lente présentaient une perte à la cuisson plus faible pour le muscle de la poitrine que la souche à croissance moyenne (Chodová et coll., 2021b). Wen et coll. (2017b) a indiqué une perte à la cuisson plus élevée pour la viande de poitrine dans la souche à croissance rapide à 42 j, ce qui correspond à Fanatico et coll. (2007) qui ont relevé une perte par égouttement plus élevée chez les oiseaux à croissance rapide élevés jusqu’à 63 j par rapport aux poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 91 j. Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j et la souche à croissance rapide présentait une perte par égouttement plus élevée. Inversement, les oiseaux à croissance rapide élevés jusqu’à 53 j présentaient une perte à la cuisson plus faible dans la viande de poitrine par rapport aux oiseaux à croissance lente élevés jusqu’à 81 j (Fanatico et coll., 2005b). Lorsque des poulets de chair étaient nourris avec un régime pauvre en nutriments et un régime conventionnel, les oiseaux à croissance rapide (56 j) présentaient une perte à la cuisson plus faible que les poulets à croissance lente (84 j) (Fanatico et coll., 2007). Zhang et coll. (2022) ont indiqué une perte à la cuisson plus importante dans la souche à croissance rapide à un âge de commercialisation de 42 j par rapport à une souche locale à croissance lente de 120 j.
À 2,0 kg, les souches à croissance rapide et à croissance lente présentaient une perte à la décongélation plus faible pour le muscle de la poitrine par rapport à la souche à croissance moyenne (Chodová et coll., 2021b). Fanatico et coll. (2007) ont indiqué une perte à la décongélation plus importante dans la viande de poitrine de poulets de chair à croissance rapide élevés jusqu’à 63 j par rapport à des poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 91 j. Lorsque les poulets de chair étaient nourris avec un régime pauvre en nutriments, les oiseaux à croissance rapide (56 j) présentaient une perte à la décongélation de la poitrine plus importante que les poulets de chair à croissance lente (84 j), tandis que, avec un régime conventionnel, la perte à la décongélation était plus faible pour la souche rapide (Fanatico et coll., 2007).
La perte à la cuisson par grill dans la viande de poitrine était plus importante chez les souches à croissance rapide à 84 j (Grashorn, 2006). Fanatico et coll. (2007) ont constaté une perte d’humidité totale plus faible dans la viande de poitrine de poulets de chair à croissance rapide élevés jusqu’à 63 j par rapport à celle de poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 91 j. La viande blanche cuite de poulets de chair à croissance rapide présentait un aspect plus humide, une texture moins sèche et une moins bonne homogénéité des tranches (Berri et coll., 2005).
À 2,0 kg, aucune différence dans la capacité de rétention d’eau des cuisses n’a été relevée pour les mâles ou les femelles, mais lors du calcul de la moyenne entre les sexes, les souches à croissance rapide présentaient une capacité de rétention d’eau plus élevée (Doğan et coll., 2019). À 56 j, les oiseaux à croissance rapide présentaient une capacité de rétention d’eau plus faible dans la viande de cuisse (Özbek et coll., 2022), mais Mikulski et coll. (2011) ont indiqué que les oiseaux à croissance rapide présentaient une tendance à avoir une meilleure capacité de rétention d’eau à 65 j. Aucune différence dans la capacité de rétention d’eau n’a été relevée à 84 j (Sarica et coll., 2014). À 2,0 kg, aucune différence n’a été relevée pour la perte à la cuisson (Doğan et coll., 2019). Weimer et coll. (2022) n’ont observé aucune différence dans la perte à la cuisson de la cuisse lorsque les oiseaux étaient élevés à 29 kg/m2, mais les oiseaux à croissance rapide présentaient une perte plus faible lorsqu’ils étaient élevés à 37 kg/m2. Lorsque des poulets de chair à croissance rapide ont été abattus à 6 sem. (2,5 kg) et que des oiseaux à croissance lente ont été abattus à 12 sem. (2,9 kg), la perte par égouttement de la cuisse était plus importante dans la souche à croissance rapide (Berri et coll., 2005). Chen et coll. (2023) ont évalué la qualité de la viande de cuisse chez des poulets de chair à croissance rapide à 42 j et chez des oiseaux à croissance lente à 120 j et ont indiqué que la souche à croissance rapide présentait une perte à l’égouttement et à la cuisson plus importante.
Propriétés sensorielles
À 65 j, aucun impact de la souche n’a été observé sur le goût, l’arôme ou la texture juteuse de la viande de poitrine (Mikulski et coll., 2011). À 84 j, les valeurs de texture de la viande de poitrine étaient plus élevées pour les souches à croissance rapide (Grashorn, 2006) et aucune différence dans la dureté de la poitrine ou de la cuisse, l’élasticité, la consistance gommeuse, la mastication ou la résistance n’a été observée (Sarica et coll., 2014).
À 2,8 kg, les poulets de chair à croissance rapide ont une force de découpe plus faible dans la viande de poitrine et de cuisse (Weimer et coll., 2022). Ce résultat correspond à Chodová et coll. (2021b) qui ont mesuré la force de découpe du muscle de poitrine à 2,0 kg et Weng et coll. (2022a) à des poids corporels similaires (1,97 contre 1,77 kg. Weng et coll. (2022b) ont observé le même impact pour la poitrine et la cuisse chez les poulets de chair à croissance rapide à 37 j (2,02 kg) et les poulets de chair à croissance lente à 101 j (1,65 kg). Huerta et coll. (2023) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide jusqu’à 42 j et des souches à croissance lente jusqu’à 99 j et n’ont pas constaté de différences dans la force de découpe pour le muscle de la poitrine. À 56 j, la force de découpe était plus élevée dans la poitrine des poulets de chair à croissance rapide, mais pas dans la cuisse (Özbek et coll., 2020). Zhang et coll. (2022) ont comparé la force de découpe du muscle de la poitrine à l’âge d’être commercialisé dans une souche locale à croissance lente (120 j) à une souche rapide (42 j) et la souche rapide était plus élevée.
Chen et coll. (2023) ont évalué les mêmes souches aux mêmes âges que Zhang et coll. (2022) pour la viande de cuisse et ont indiqué une force de découpe de la cuisse plus élevée dans la souche à croissance rapide.
À 65 j, aucun impact de la souche n’a été observé sur la sensibilité de la poitrine (Mikulski et coll., 2011). Fanatico et coll. (2007) ont évalué des poulets de chair femelles élevés jusqu’à 63 et 91 j avec accès à l’intérieur ou à l’extérieur et des poulets de chair mâles élevés jusqu’à 56 et 84 j avec une alimentation conventionnelle ou pauvre en nutriments. Dans les deux études, la viande des poulets de chair à croissance rapide était moins tendre. Fanatico et coll. (2005b) n’ont pas constaté de différence de tendreté (force) entre les souches à croissance rapide et lente élevées à l’intérieur jusqu’à 53 ou 81 j, mais lorsque les oiseaux à croissance rapide avaient accès à l’extérieur, ils présentaient des valeurs inférieures. En ce qui concerne la tendreté (énergie), aucune différence n’a été observée entre les souches élevées à l’intérieur ou à l’extérieur, mais les oiseaux à croissance rapide élevés à l’extérieur présentaient une valeur inférieure à celle de toutes les souches élevées à l’intérieur.
Une mortalité plus élevée a été observée chez les poulets de chair à croissance rapide élevés à 2,1 kg (Rayner et coll., 2020) et 2,6 kg (van der Eijk et coll., 2023) ou à 2,5 par rapport à 2,3 kg (Baxter et coll., 2021). Le même constat a été fait pour une souche à croissance rapide (6 sem.; 2,5 kg) par rapport aux souches à croissance moyenne (8 sem.; 2,6 kg) et lente (12 sem.; 2,9 kg) (Quentin et coll., 2003). Les souches sélectionnées pour une croissance rapide présentent également une mortalité plus élevée indépendamment du poids corporel (Fanatico et coll. 2008 (84 et 91 j par rapport à 56 et 63 j); Mikulski et coll. 2011 (65 j); Castellini et coll. 2016 (11 sem.); Abeyesinghe et coll. 2021 (0-42 par rapport à 0-56 j); van der Eijk et coll. 2022b (0-38 par rapport à 0-51 j).
Dixan et coll. (2020) ont testé une souche lente (60 j) et trois souches rapides (42 j) et ont indiqué que deux des souches rapides présentaient une mortalité globale plus élevée.
Chodová et coll. (2021a) ont élevé des poulets de chair à croissance rapide (35 j), moyenne (56 j) et lente (70 j) avec des régimes commerciaux ou des régimes pauvres en protéines. Les auteurs ont indiqué que le régime pauvre en protéines réduisait la mortalité dans la souche à croissance rapide, augmentait la mortalité dans la souche à croissance moyenne et aucune mortalité n’était observée dans la souche à croissance lente.
Les résultats d’autres études diffèrent. Aucune différence n’a été relevée pour la mortalité entre les souches à croissance rapide et lente (Yamak et coll., 2014 ( 8, 10, 12 sem.); Wen et coll., 2017b (0-42 j); Ghayas et coll., 2020 (0-56 j); Weimer et coll. 2020 (0-41 et 0-62 j); de Jong et coll. 2021 (0-38 et 0-53 j); Güz et coll. 2021 (0-38 et 0-49 j); Torrey et coll. 2021 (0-48 et 0-62 j). Fanatico et coll. (2005a) n’ont pas indiqué de différence de mortalité entre les souches à croissance rapide (56 j), moyenne (67 j) et lente (81 j). Lorsque les oiseaux ont été élevés jusqu’à 56 j, aucune différence de mortalité n’a été observée au cours du printemps, mais la mortalité a été plus élevée dans la souche à croissance rapide au cours de l’été (Aksoy et coll., 2021).
Aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le nombre d’abattages dus à des problèmes de cuisses pour les poulets de chair à croissance rapide élevés jusqu’à environ 39 j (2,5 kg) par rapport aux poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à environ 44 j (2,3 kg) (Baxter et coll., 2021). Rezaei et coll. (2018) et Wilhelmsson et coll. (2019) ont constaté que l’abattage dû à des problèmes de cuisses était plus élevé dans la souche à croissance rapide lorsqu’elle était élevée jusqu’à 71 j. Dixon et coll. (2020) ont testé une souche lente (60 j) et trois souches rapides (42 j) et ont constaté que deux des souches rapides présentaient un taux d’abattage plus élevé en raison de boiteries. Lorsque les poulets de chair ont été élevés jusqu’à 12 sem., davantage d’anomalies cardiaques, de dégénérescence des tendons, de scoliose et de tibias en rotation dans la souche à croissance rapide ont été observé, tandis que la souche à croissance lente présentait davantage de déviations des os de la poitrine (Bokkers et Koene, 2003).
Lorsque les oiseaux ont été abattus à 2,1 kg, aucune différence n’a été observée dans le nombre de morts à l’arrivée (DOA), mais la souche à croissance rapide présentait un pourcentage plus élevé d’animaux abattus avant transformation et 9,6 fois plus de rejets (Rayner et coll., 2020).
Baxter et coll. (2021) ont indiqué que les poulets de chair à croissance rapide présentaient plus de condamnations dues à la périhépatite et à l’ascite après un élevage d’environ 39 j (2,5 kg) par rapport aux poulets de chair à croissance lente élevés jusqu’à 44 j. environ (2,3 kg). Un plus grand nombre d’oiseaux à croissance lente ont été classés comme avortons et aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le nombre de DOA.
Forseth et coll. (2023) ont échantillonné 63 209 415 poulets de chair transformés sur une période de 5 ans. Les poulets de chair à croissance rapide présentaient une prévalence plus élevée de condamnations et davantage de condamnations dues à des ascites, des décolorations, des hépatites, une petite taille et des lésions cutanées. Les fractures étaient la seule cause de condamnation plus fréquente dans la souche à croissance lente.
La recherche est limitée en ce qui concerne les coûts économiques et environnementaux de l’utilisation de poulets de chair à croissance lente dans la production commerciale. Tran et coll. (2021) ont conclu que la production conventionnelle de poulets de chair utilisant des souches à croissance rapide se traduit par une empreinte environnementale plus faible en raison d’une conversion plus efficace des protéines alimentaires en protéines animales. En 2020, les Producteurs de poulet du Canada ont estimé l’impact environnemental du passage d’un tiers de la production canadienne de poulets de chair à une croissance lente, sur la base d’une étude réalisée par Elanco Animal Health en 2016. Le modèle a estimé que ce changement nécessiterait 668 509 777 litres d’eau supplémentaires par an, 212 527 411 kilogrammes de moulée pour animaux supplémentaires par an, 103 776 acres de terres supplémentaires pour les aliments pour animaux et 393 242 406 kg de fumier supplémentaires par an. Chan et coll. (2022) ont utilisé la modélisation pour identifier l’utilisation des terres nécessaire à la production de poulets à croissance rapide par rapport à celle de poulets à croissance lente et ont indiqué que les poulets à croissance rapide nécessitaient moins d’utilisation directe (88 km2 par rapport à 224-289 kg/m2) et indirecte (75 488 par rapport à 90 437-98 521 km2) des terres. Ils ont calculé que le nombre de poussins devrait passer de 98 millions par an à 142-183 millions par an.
Le modèle 2020 des Producteurs de poulet du Canada a estimé que le passage d’un tiers de la production canadienne de poulets de chair à une croissance lente se traduirait par une augmentation des coûts de production de 390 794 112 dollars, qui seraient partagés entre le producteur, le transformateur, le détaillant et le consommateur.
Lusk et coll. (2019) ont calculé les coûts et les résultats du marché pour trois scénarios : (i) nourrir les troupeaux pendant un nombre fixe de jours (42 ou 49 j), (ii) nourrir les troupeaux jusqu’à ce qu’ils atteignent un poids cible (2,7 kg), ou (iii) nourrir les troupeaux jusqu’à ce que les rendements partiels nets soient maximisés.
Les résultats ont tenu compte de la réduction de la densité de logement dans les troupeaux à croissance lente. Ils ont utilisé les races Ranger Classic et Ranger Gold pour les données de croissance lente et les races Ross 308 et Cobb 500 pour les données de croissance rapide. Les tableaux ci-dessous illustrent certains des résultats. Les auteurs ont indiqué que la conversion à une croissance lente augmenterait les coûts de production aux États-Unis d’environ 12 % si les producteurs visaient un poids spécifique, de 14 % pour optimiser les rendements partiels et de 25 % s’ils visaient un nombre fixe de jours d’alimentation. Ces estimations de coûts n’incluaient pas les coûts des nouveaux poulaillers qui seraient nécessaires pour produire le même volume de poulets à partir de souches à croissance lente. Les coûts annuels d’un passage à la production à croissance lente à l’échelle du secteur seraient de 450 millions de dollars pour les consommateurs et de 3,1 milliards de dollars pour les producteurs, et le consentement de paiement des consommateurs devrait augmenter de 10,8 % (en cas d’alimentation à poids constant) ou de 12,6 % (pour optimiser les rendements nets) afin de compenser les pertes subies par les producteurs.
En général, les poulets de chair à croissance rapide présentaient de meilleures performances, un rendement plus élevé de la carcasse et de la poitrine et, après correction du poids corporel, une incidence plus élevée de la mortalité. Les poulets de chair à croissance rapide présentaient des os plus solides, mais davantage de problèmes au niveau des cuisses. En termes de comportement, ces oiseaux présentaient davantage de comportements d’ingestion, mais moins de comportements locomoteurs, de station debout, de recherche de nourriture, d’agressivité et de perchage. Une incidence et une gravité plus élevées des myopathies du muscle de la poitrine et un plus grand nombre de condamnations à l’usine de transformation ont également été observées dans ces souches, mais le rendement en viande est plus élevé chez les poulets de chair conventionnels à croissance rapide. La viande de poitrine présentait un pH plus élevé et une perte à l’égouttement plus faible.
Une fois de plus, en général, les poulets de chair à croissance lente présentait un meilleur plumage, ce qui entraînait moins de lésions cutanées. Ils présentaient également des plumes plus propres et une meilleure qualité de litière (en fonction de la gestion). Les poulets de chair dont la croissance était plus lente, ont obtenu de meilleures notes de démarche, ce qui est un indicateur d’une meilleure mobilité, et ont davantage utilisé les enrichissements. Ces souches présentaient des rendements accrus au niveau des cuisses, des ailes et de la carcasse, ainsi qu’une augmentation de la graisse abdominale.
Des résultats incohérents ont été relevés pour la dermatite du coussinet plantaire et de l’articulation du jarret, la réaction de peur et les comportements de confort. Aucun impact clair n’a été identifié sur la couleur des muscles de la poitrine et de la cuisse, ni sur la cuisson de la poitrine et la perte de décongélation.
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