La grippe aviaire continue d’être détectée chez les oiseaux sauvages dans l’ensemble du Canada et l’inquiétude pour nos troupeaux domestiques ne faiblit donc pas.
Si la saison migratoire constitue le niveau de risque le plus élevé, le virus de la grippe aviaire peut néanmoins survivre pendant de longues périodes dans différents environnements et sur différents types de matériaux.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a publié de nouvelles infographies illustrant la durée de survie du virus dans différentes conditions.
Ces chronologies montrent à quel point le virus peut être persistant dans différentes situations. Les oiseaux aquatiques défèquent environ 30 fois par jour et peuvent encore excréter le virus jusqu’à 11 jours après l’infection, ce qui signifie que leur environnement peut être considérablement contaminé par le virus de la grippe aviaire.
Étant donné que le virus peut survivre pendant 21 jours dans l’eau à 20 degrés Celsius ou sur les plumes pendant 160 jours à 4 degrés Celsius, il existe un risque accru de contamination de l’environnement, même longtemps après que les oiseaux aquatiques ont quitté la zone.
Ces chronologies soulignent également l’importance de changer correctement les bottes à l’entrée du poulailler afin de réduire le risque d’introduction du virus dans le poulailler, car le virus peut survivre sur du caoutchouc pendant trois jours.