Réponse au: Globe editorial: End supply management in Canada, but do it fairly
La gestion de l’offre n’établit pas le prix de détail que vous payez pour les produits laitiers, les œufs et la volaille.
Les détaillants demandent ce qu’ils croient que le marché peut absorber (pour tous les produits) et les prix varient en fonction du moment et du lieu de votre magasinage.
Depuis 2013, le prix que reçoit le producteur a baissé de 10,2 % alors que le prix du poulet au détail n’a augmenté que de 3,5 % et que celui du bœuf et du porc ont grimpé de 32,2 % et 13,6 % respectivement.
Je n’ai aucune idée de ce que signifie le commentaire sur l’innovation. Nos secteurs offrent plus de variété que jamais (je pense au poulet refroidi à l’air par exemple qui n’est pas facilement accessible aux États-Unis) et nous poursuivrons dans cette voie.
En fait, dans les pays où la gestion de l’offre a été démantelée, comme en Australie, les prix à la consommation ont augmenté alors que le revenu des producteurs a baissé : les épargnes n’ont pas été refilées aux consommateurs.
La gestion de l’offre est un système qui vaut son pesant d’or.
Erna Ference