Les Producteurs de poulet du Canada analysent actuellement l’impact pour l’industrie canadienne du poulet du budget annoncé hier . Le budget actuel réitère en fait les engagements qui avaient été pris en 2015 après l’annonce initiale du PTP et n’inclut aucune mesure pour aborder l’impact de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Bien que nous soyons heureux de constater que le gouvernement commence à comprendre les défis considérables qu’entraînent les récents accords commerciaux, il reste encore beaucoup de chemin à faire. Nous continuerons d’examiner ces enjeux plus attentivement lors de nos futures discussions avec le gouvernement dans le cadre du Groupe de travail sur le secteur de la volaille, un forum où les discussions sur l’ACEUM devront selon nous être hautement prioritaires.
Nous réitérons qu’il est plus important que jamais que le gouvernement maintienne son engagement à mettre un terme aux pratiques existantes qui coûtent à l’heure actuelle à l’industrie canadienne du poulet des milliers d’emplois, des millions de kilogrammes en production, des millions de dollars en revenus et des millions de dollars en contributions au PIB et à l’économie du Canada. Ces pratiques actuelles permettent entre autres d’importer des quantités illimitées de poulet en faisant entrer au pays du poulet à griller faussement déclaré comme étant de la poule de réforme, et de laisser les entreprises remplacer des coupes importées de grande valeur par des coupes nationales de faible valeur pour la réexportation.
Les Canadiens veulent des aliments canadiens et font confiance aux producteurs canadiens. Dans un récent sondage Léger, plus de 88 % des Canadiennes et Canadiens ont indiqué qu’ils croient qu’il est important que le gouvernement soutienne les producteurs de lait, de volaille et d’œufs du Canada.
La gestion de l’offre est un système qui profite à la fois aux producteurs et aux consommateurs. Il existe pour veiller à ce que les producteurs reçoivent une rétribution juste pour leurs produits, sans subventions gouvernementales ni aide financière périodique. Ainsi, les consommateurs canadiens profitent d’un approvisionnement constant et stable de produits alimentaires locaux et de grande qualité.