Jetons un coup d’oeil à notre nouvelle infographie : Le poulet canadien est abordable pour tous.
Cette infographie dissipe le mythe propagé par certains opposants à la gestion de l’offre, qui appellent celle-ci, une taxe régressive pour les contribuables canadiens à faible revenu. C’est tout simplement faux. Comme nous l’avons mentionné la semaine dernière, le poulet canadien continue d’être la protéine de viande la plus moins chère au Canada. Lorsque l’on compare le prix du poulet à celui du bœuf et du porc, l’on constate que le prix du poulet est demeuré bien stable au fil des ans.
En fait, lorsque l’on compare nos prix avec ceux du marché international, l’on constate que le poulet est beaucoup plus abordable au Canada que dans la plupart des autres pays. Par exemple, le poulet est moins cher au Canada qu’il ne l’est dans les grands pays européens, tels que la Belgique ou la France. En outre, il est encore moins cher que le poulet vendu en Nouvelle-Zélande, un pays qui multiplie les efforts pour réduire les subventions du gouvernement aux agriculteurs, en abolissant leur propre forme de gestion de l’offre.
En outre, quand on regarde le tableau d’ensemble, le Canada demeure l’un des pays dont le prix global des denrées alimentaires est le plus bas. Les Canadiens dépensent seulement 10 % de leur revenu pour les denrées alimentaires, un pourcentage qui est beaucoup plus faible par rapport à celui de l’Australie ou de l’Allemagne. Par conséquent, les Canadiens célèbrent la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires beaucoup plus tôt que d’autres. Cette année, la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires avait lieu le 9 février, ce qui signifie que le consommateur moyen au Canada aura seulement dépensé environ l’équivalent d’un mois de salaire pour payer sa facture d’épicerie pour toute l’année.
Toutefois, les consommateurs doivent se rappeler que les prix qu’ils paient dans les magasins d’alimentation sont établis par les détaillants. Cela signifie que les prix peuvent varier d’une semaine à l’autre, d’un magasin à l’autre, et d’un produit à l’autre. Tout dépend du moment et de l’endroit où l’on fait ses courses.
En réalité, la gestion de l’offre joue un rôle très limité dans le prix que vous payez. Comme nous l’avons mentionné la semaine dernière, la gestion de l’offre permet seulement aux producteurs de négocier le « prix vif », et principalement de couvrir le coût de la moulée et des poussins. Cela signifie que les producteurs reçoivent seulement 1,58 $ par kg, lorsque les poulets quittent la ferme. En outre, ce prix est en constante baisse, soit une chute de 2,4 % depuis 2011. Les consommateurs payent plus et les producteurs de poulet reçoivent moins, il n’y a donc pas de lien évident.
Ce qui importe : Le poulet canadien est bon marché et à la portée de toutes les bourses.