Non — les consommateurs devraient être sûrs que le poulet est libre de tout résidu d’antibiotique nocif. C’est parce qu’un certain temps doit s’écouler entre le moment auquel l’animal est traité la dernière fois et celui auquel il est transformé. Cela est connu comme une période de retrait, et permet de veiller à ce que le médicament ait été métabolisé par le corps, et à ce qu’aucun résidu nocif ne demeure dans la viande. Cela est surveillé par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Soyez assuré que vous ne mangez pas d’antibiotiques dans votre poulet.
Les règlements fédéraux (Manuel des méthodes de l’hygiène des viandes de l’ACIA, chapitre 19, section 3.4.2) exigent que les producteurs de poulet déclarent les antibiotiques qui ont été utilisés pour chaque troupeau avant la transformation des oiseaux. Les vétérinaires de l’ACIA vérifient ces rapports pour déterminer que les antibiotiques ont été utilisés conformément à leur étiquette ou avec une ordonnance vétérinaire, et que les antibiotiques sont utilisés à la dose appropriée pour l’application appropriée. Tout produit qui échoue cette enquête n’est pas autorisé sur le marché. De plus, dans le cadre de l’audit annuel de salubrité des aliments à la ferme, les auditeurs passent en revue l’utilisation d’antibiotiques et s’assurent que les temps de retrait sont respectés.