Écris par Bernadette Cox
Avez-vous déjà entendu dire que la gestion de l’offre nuit à la création d’emplois? C’est ce que certaines personnes se plaisent à dire, mais elles ont tort! C’est un autre mythe. Les secteurs en régime de gestion de l’offre contribuent largement au taux d’emploi du Canada et à l’économie nationale. Notre équipe de déboulonnage des mythes intervient encore une fois pour mettre les pendules à l’heure.
Saviez-vous que la gestion de l’offre génère 348 000 emplois en agriculture et agroalimentaire engagés à la production et transformation de poulets, d’œufs, de dindons et de produits laitiers? Ensemble, ces cinq secteurs contribuent 29,6 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du Canada et plus de 6,9 milliards de dollars en recettes fiscales pour le gouvernement. À eux seuls, les 2 803 exploitants et 191 transformateurs du secteur du poulet maintiennent 87 200 emplois, contribuent 6,8 milliards de dollars au PIB et paient 2,2 milliards de dollars en taxes.
Comme vous pouvez le constater, c’est beaucoup d’emplois et un apport important au bien-être financier du pays.
Comme la gestion de l’offre couvre toutes les provinces, les emplois qu’elle génère bénéficient à l’ensemble du pays. En Colombie-Britannique, par exemple, la gestion de l’offre soutient près de la moitié de tous les emplois agricoles. À vrai dire, une importante étude menée par PriceWaterhouseCooper (PWC) a constaté que, alors que les emplois agricoles ont diminué de plus de 9 000 entre 2009 et 2011 dans cette province, les secteurs en régime de gestion de l’offre ont atténué ces pertes en ajoutant 3 351 emplois.
Il est fort possible que le secteur de la gestion de l’offre soit l’employeur qui réussit le mieux dans l’agriculture canadienne parce que ce système apporte une grande stabilité aux producteurs, aux transformateurs et aux consommateurs, ainsi qu’à toutes les entreprises en amont et en aval qui dépendent de leur succès.
Grâce à la gestion de l’offre, la quantité de volaille, de produits laitiers et d’œufs produits au Canada est soigneusement appariée à la demande intérieure. Ceci élimine les excédents gaspillés tout en assurant que les producteurs recevront une juste rémunération pour leurs produits, que les transformateurs auront accès à des sources continues d’approvisionnement en aliments canadiens et que les consommateurs pourront acheter, à prix stables et raisonnables, des aliments nutritifs de haute qualité et produits localement. Les gouvernements fédéral et provinciaux apprécient la gestion de l’offre parce que ce système appuie un vigoureux secteur agricole qui crée des emplois rémunérés et apporte une importante contribution à la richesse du pays sans recourir à des subventions.
Le fait que la gestion de l’offre soit axée sur le marché intérieur assure la stabilité économique, alors que les secteurs agricoles qui se livrent aux exportations s’aventurent sur un marché mondial plus risqué. La gestion de l’offre est comme un placement sur une valeur sûre et tous les niveaux de gouvernement reconnaissent que les exploitations agricoles vigoureuses sont le pilier de collectivités rurales prospères.
Le secteur financier apprécie également la stabilité économique que procure ce système. Les producteurs en régime de gestion de l’offre ont accès à des capitaux quand ils en ont besoin parce que les banques ont confiance qu’un placement dans une telle entreprise est une bonne chose. D’ailleurs, dans son rapport économique de 2014, la Banque de Montréal a qualifié la gestion de l’offre de secteur exemplaire.
Outre les emplois qu’elle génère en agriculture et en transformation, la gestion de l’offre contribue à la stabilité financière des industries connexes en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement. Les transporteurs livrent les fournitures agricoles. Les vétérinaires et leurs employés prodiguent des soins aux poulets. Les meuneries broient et mélangent la moulée qu’ils nous vendent pour alimenter nos animaux d’élevage et les fabricants de matériel nous fournissent la machinerie nécessaire.
La liste des divers secteurs qui bénéficient de nos exploitations est longue. La gestion de l’offre contribue grandement aux économies urbaines et rurales, appuyant les villes petites, moyennes et même les grandes villes en pleine expansion qui ont besoin d’écoles, de bureaux de poste, de médecins et de nombreux autres services. Le dynamisme des collectivités urbaines et rurales qui jalonnent le vaste paysage canadien est dû en grande partie au succès des producteurs de poulet, d’œufs, de dindon et de produits laitiers.
Sans la gestion de l’offre, nos fermes familiales, dont plusieurs sont exploitées depuis des générations, cesseraient d’exister, tout comme les nombreux commerces qui en dépendent. Dans les pays où la gestion de l’offre a été démantelée, notamment en Nouvelle-Zélande et en Australie, les prix que payent les consommateurs ont augmenté alors que les revenus des producteurs ont baissé. Une telle mesure aurait comme conséquence la disparition de plusieurs fermes, une réduction importante de la contribution à l’économie et la perte d’emplois.
SI ON FAIT LE BILAN :
La gestion de l’offre crée des emplois dans les collectivités rurales et contribue à l’économie nationale.
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