Nous en apprenons toujours plus sur la contamination des poulaillers, notamment par le vestibule, ainsi que sur l’importance de mettre en œuvre des protocoles de biosécurité à l’entrée. Des études montrent que le virus de la grippe aviaire, que l’on trouve aujourd’hui en plus grande concentration dans l’environnement, peut survivre jusqu’à trois jours sur des bottes en caoutchouc.
Dans cette vidéo, nous passons en revue quelques exemples de la manière dont les bactéries et les virus peuvent être apportés dans le poulailler par différents aménagements de l’entrée d’un poulailler, soit une ligne rouge, une barrière à enjamber ou un banc.
Principaux points à retenir :
- Une simple ligne au sol sans autre barrière physique peut facilement être ignorée, de sorte que le changement de bottes risque d’être oublié. De plus, la ligne rouge n’empêche pas la pénétration de poussière et de débris, lesquels peuvent contenir des virus et bactéries nocifs.
- Une barrière à enjamber de hauteur raisonnable empêchera beaucoup mieux les matières organiques provenant de la zone d’accès contrôlé de pénétrer dans la zone d’accès restreint, à condition qu’elle soit utilisée correctement.
- Installer un banc complet est une pratique exemplaire pour éviter que des matières organiques provenant de la zone d’accès contrôlé ne contaminent la zone restreinte. Lorsque le banc est conçu et utilisé correctement, il s’agit d’un excellent moyen de protéger votre troupeau.
Éléments d’une barrière appropriée :
- La barrière doit s’étendre d’un mur à l’autre pour que les gens ne puissent pas la contourner.
- La barrière doit être installée au ras du plancher pour empêcher les bactéries et les virus de passer en dessous.
- Lorsque vous utilisez un banc, le dessus doit avoir environ 12 pouces (30,5 cm) de largeur pour qu’il soit difficile à enjamber et qu’il permette de s’y asseoir pour changer de bottes.
- Lorsque le banc est utilisé correctement, les bottes sales restent du côté sale et les bottes propres restent du côté propre, tandis que les bas ne touchent jamais le sol, d’un côté ou de l’autre de la barrière.